Mini-revues : Don’t Breathe, Blair Witch et Train to Busan

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Comme je manque de temps en ce moment mais que j’ai quand même envie de vous donner mon avis sur les plus grosses sorties de 2016 en matière d’horreur, voici trois mini-revues des films Don’t Breathe, Blair Witch et Train to Busan, que j’ai mis beaucoup trop de temps à voir mais qui m’ont tous les trois pas mal plu, pour des raisons différentes.

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The Conjuring 2 (2016) : On prend les mêmes et on recommence

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The Conjuring 2 étant sorti pendant que j’étais en vacances, j’ai pris un peu de retard pour aller le voir – et ça a été d’autant plus compliqué qu’il n’était projeté dans aucun UGC (à cause de problèmes liés au public, m’a-t-on rapporté) et qu’il n’était disponible que dans deux cinémas parisiens, dont le Grand Rex où il était en VF.

Mais comme je ne recule devant rien pour aller faire des bisous aux démons de James Wan, j’ai quand même réussi à me trouver un petit créneau et à le choper avant qu’il disparaisse de la programmation à tout jamais. Et donc ça y est, je peux enfin dire que j’ai vu The Conjuring 2. Je l’ai attendu, hein. J’étais excitée comme une puce, au point de faire pipi partout sur le chemin tellement j’en pouvais plus d’attendre de découvrir les nouvelles aventures des époux Warren.

Et puis ben finalement, j’ai été un peu refroidie.

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Annabelle : un nouveau trailer !

Le deuxième trailer d’Annabelle, spin-off de The Conjuring, est enfin sorti et nous offre quelques jolies images de la genèse de la fameuse poupée maléfique avant l’intervention d’Ed et Lorraine Warren.

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Le 22 août 2014 : Mais qui voilà ? Mais oui, c’est bien le nouveau trailer d’Annabelle ! Plus complet que le premier teaser, il nous offre un véritable aperçu de ce qui nous attend le 8 octobre prochain, et ça promet un sacré enchaînement de jump scares.

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Lights Out : le court-métrage qui traumatise tout l’internet

Lights Out est un petit court-métrage qui s’amuse à faire sursauter tout l’internet mondial depuis quelques jours. Et vous, ferez-vous partie de ses nombreuses victimes ?

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Observation n°1 : je ne poste pas assez de courts-métrages, par ici.

Observation n°2 : je ne poste pas assez tout court, oui, je sais.

Observation n°3 : quand un film de 2min42 réussit à te foutre plus la pression que 98% des films sortis ces dix dernières années, est-ce que c’est mauvais signe ?

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Nouvelle Vidéo ! 7 astuces pour survivre dans les maisons hantées

Nouvelle vidéo en ligne ! Histoire de rester dans le thème des maisons hantées, voici quelques astuces pour éviter d’y laisser sa peau.

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Me revoici, me revoilà, dans une nouvelle vidéo dont l’objectif principal est de tenter de vous sauver les miches si jamais vous vous retrouvez coincé dans une maison hantée un jour. Alors concrètement, si ça vous arrive, vous allez quand même en chier, mais avec un peu de chance vous y survivrez et vous pourrez donc passer le reste de votre longue vie à vivre avec ce gros traumatisme et à flipper au moindre bruit suspect.

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The Conjuring (2013) : James Wan remet le couvert

Vous êtes en manque de vrais sursauts et d’histoires de maisons hantées réussies ? Courez donc voir The Conjuring de James Wan, parce que c’est vraiment cool.

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[Insérez ici le discours habituel d’excuses pour l’absences de critiques régulières depuis quelque temps sans oublier une justification exagérée et insistante sur l’air de « j’ai trop de travail pardon je vous aime je reviens bientôt je vous le jure cette fois « ]

Voilà, maintenant qu’on s’est débarrassés du plus chiant, passons à la suite.

The Conjuring était probablement le film que j’attendais le plus cette année. J’avais placé tous mes espoirs sur les épaules frêles et délicates de James Wan et même si le fait qu’il nous ponde à nouveau un film de maison hantée avec Patrick Wilson dans le rôle principal me dérangeait un peu, j’avais confiance en lui et en ses capacités. Après tout, Insidious est l’un des films qui m’a le plus mis la pression depuis dix piges, et dont je m’acharne à vanter les mérites depuis sa sortie, sans me fatiguer. Alors, ai-je eu raison de parier sur James Wan et ses fantômes ? A-t-il réussi à nous ressortir le même thème en innovant et en nous traumatisant encore plus qu’avec Insidious ? Je ne peux pas répondre à votre place, mais en ce qui me concerne, la réponse est simple.

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Grave Encounters 2 : La peur du vide

Grave Encounters 2, réalisé par John Poliquin sur un scénario des Vicious Brothers, est l’une des pires suites de l’histoire du cinéma d’horreur. Mais bon, j’suis cool, je vous en parle quand même.

Je vais être honnête avec vous. Si je le pouvais, je me contenterais d’un simple haïku pour cette revue. Et ça donnerait quelque chose dans ce goût là :

Grave Encounters 2
Dis-moi pourquoi tant de haine
Envers ton public ?

Voilà. Je pense que ça suffirait à résumer la situation. Mais comme on est pas sur revues-de-films-d’horreur-en-5-7-5.com, va falloir argumenter un peu – et notez bien, chers lecteurs, que j’enfante de cette revue dans la douleur. Alors n’hésitez pas à m’envoyer des fleurs, des gâteaux, de la tartiflette et 1.5 tonnes de boeuf séché pour me récompenser. Allez, c’est parti.

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La Cabane dans les Bois – La Revue (0% de spoilers)

La Cabane dans les Bois (The Cabin in the Woods en V.O., un poil plus classe) est un film réalisé par Drew Goddard et produit/co-écrit par Joss Whedon qui sort en France le 2 mai et qui pourrait bien révolutionner le cinéma de genre.

Au début, je voulais me contenter de quelques mots pour cette revue, et ça aurait donné quelque chose comme « WOW. PUTAIN. WOW. JE. WOW. ALLEZ LE VOIR. CIAO. », mais après je me suis dit que vous méritiez quand même un peu mieux que ça. J’ai donc laissé la nuit me porter conseil, le temps de commencer à atterrir après cette immense claque, et je me suis mise au boulot. Mais si avant même de lire cette revue vous vous êtes dit « rien à foutre, de toute façon, j’vais le voir » alors fermez cette fenêtre. Ne lisez pas ma revue, ne rematez pas les bandes-annonces et clips divers, contentez-vous du peu que vous savez pour le moment et allez le voir – après vous aurez le droit de revenir. Mais moins on en sait sur La Cabane dans les Bois, mieux c’est.

Pour les autres, les désobéissants et les impatients, commençons donc cette revue qui, je le rappelle, contient absolument ZÉRO spoiler – je ne parle strictement pas de l’intrigue, donc vous pouvez quand même y aller tranquille.

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Bag Of Bones (2011)

Bag of Bones est une mini-série de deux épisodes (ça fait beaucoup, je sais) adaptée du roman de Stephen King du même nom (Sac d’Os dans nos belles contrées) dans laquelle Pierce Brosnan parle à une tête d’élan pendant deux heures et demie.

Avant toute chose, une petite précision : je n’ai pas lu Sac d’Os, de Stephen King. À vrai dire, je n’ai jamais lu un seul roman de Stephen King en entier de toute ma vie. C’est pas faute d’avoir essayé, j’en ai commencé plein, mais j’ai jamais été foutue d’en finir un. Voilà, ça c’est pour que vous vous rendiez bien compte qu’il s’agit d’une revue de l’adaptation sans aucun lien avec le matos d’origine parce que j’y connais pas grand chose. Si quelqu’un a lu le bouquin et vu Bag of Bones, j’aimerais bien savoir ce qu’il/elle en pense. En attendant, moi, ça m’a pas trop trop fascinée. En fait, pour la jouer totalement honnête avec vous, j’ai passé la fin du premier épisode à m’émerveiller devant un porno.

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Insidious (2011)

Insidious, réalisé par James Wan, est sorti en DVD hier mercredi 26 octobre – juste à temps pour Halloween. Je vous conseille de vous jeter dessus avant le 31 octobre, pour en faire profiter vos potes, puisqu’il colle parfaitement à l’ambiance de la saison et risque de faire sursauter un paquet de monde.

Je n’attendais rien d’Insidious, parce que j’ai été trop souvent déçue ces derniers temps. J’ai préféré me dire que ça me ferait sursauter deux ou trois fois, et ignorer les revues sur le ton « OMG C’EST LE FILM LE PLUS FLIPPANT DEPUIS 1982 ! » – on nous avait fait le coup pour Paranormal Activity, et c’était pas passé. Du coup je suis allée le voir avec mon meilleur pote en lui disant vaguement « paraît qu’il fait peur, mais bon… ». On ne se doutait pas encore de la claque qu’on allait se manger en pleine face. Parce que oui, Insidious nous a fait peur. Très très peur.

Après The Tunnel qui, je vous le répète, m’a flanqué une trouille assez géniale, je ne m’attendais pas à flipper à nouveau, et dix fois plus, en un si court laps de temps. J’ai l’habitude d’avoir vraiment peur environ une fois par an, alors bonjour la surprise hein. Insidious est venu ressusciter le genre de la maison hantée et des esprits frappeurs, et pour une fois, c’est réussi. Réalisé par James Wan et écrit par Leigh Whannell, les deux compères australiens qui ont lancé la franchise Saw (qui s’est, comme nous le savons tous, bien vite cassé la gueule) et produit par ceux qui nous ont amené Paranormal Activity, on avait à la fois de quoi se réjouir et de quoi s’inquiéter.

Josh (Patrick Wilson) et Renai (Rose Byrne) (oui oui, Renai, comme quand on parle en gogole en hurlant J’AI TOUT CASSAI) emménagent dans une nouvelle maison avec leurs trois enfants. Après une aventure dans le grenier qui lui vaut une chute et quelques égratignures, leur fils Dalton va se coucher… et ne se réveille pas. Il tombe dans un coma qui reste inexpliqué par les médecins, qui ne savent plus quoi faire. Dalton reste alité chez lui après son séjour à l’hôpital, toujours profondément endormi, et des trucs bien chelou commencent à se produire dans la maison. Renai y passe le plus clair de son temps pour veiller sur leur dernière née et composer de la musique, tandis que Josh est au boulot. C’est donc Renai qui se mange tout dans la gueule quand les choses commencent à partir sévèrement en vrille.

Un Paranormal Activity sous stéroïdes, mixé avec une ambiance Poltergeist, Insidious revient aux « sources » et agit comme une réponse à ceux qui réclament un « vrai » film d’horreur depuis des années, lassés d’être déçus par les grosses productions. L’arrivée de la médium dans le troisième acte du film va certainement diviser les fans, mais ceux qui resteront dedans jusqu’au bout passeront un excellent moment. Il suffira d’y croire jusqu’au bout et de ne rien lâcher pour vraiment apprécier Insidious de bout en bout. Et quand on croit en avoir fini avec les apparitions qui nous arrête le coeur, ça continue – et ça ne s’arrête pas. J’entendais mon meilleur pote murmurer « bon, ça suffit là, j’en ai marre, faut arrêter maintenant » alors qu’il s’enfonçait les ongles dans les paumes pour résister à l’envie de hurler. Je ne dis pas que c’est LE film le plus terrifiant de la décennie, mais y a moyen de bien flipper sa race, tout dépend de votre niveau de résistance.

Insidious fait flipper de jour comme de nuit, avec des apparitions parfois brèves et discrètes qui nous font nous demander si on a complètement halluciné ou pas, et d’autres qui nous arrivent en pleine gueule et qui nous grimpe dessus pour nous secouer pendant cinq minutes. J’ai passé les trois quarts de la séance à laminer le bras de mon pote avec une main plaquée sur ma bouche. Même quand on sait pertinemment quand ça va faire peur, qu’on sent que ça vient et qu’on se dit « bon ça va là, on sait, ça va arriver par derrière et on va tous sursauter, ouaiiis », le film parvient quand même à nous surprendre et à nous faire l’effet qu’on sentait pourtant venir.

En plus, l’un des fantômes/esprits/démon est un peu l’enfant illégitime de Freddy Krueger et de Darth Maul alors bon, c’est que du bonheur. Pas de CGI, pas d’effets spéciaux pourris, pas de gore inutile, Insidious est vraiment un putain de bon film comme on en voit trop rarement ces derniers temps. James Wan et Leigh Whannell devraient être soudés l’un à l’autre pour ne jamais se séparer et nous pondre encore des merveilles comme celle-ci.

Le film est sorti en DVD mercredi 26 octobre, et je vous conseille vraiment de tenter l’expérience. Côté bonus, ça reste malheureusement trop léger : un entretien avec James Wan et Leigh Whannell  et un making of de 24 minutes – c’est pas non plus la dèche ultime, mais on aurait aimé en voir un peu plus.