Carrie (2013) : J’irai cracher sur vos classiques

Après de longs mois de déni, j’ai enfin décidé de donner une chance au remake de Carrie. Eh ben j’aurais p’tet pas dû.

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Vous commencez à le savoir depuis le temps : je ne suis pas fondamentalement opposée au concept de remake, même quand ça touche à des gros classiques – j’ai par exemple beaucoup, beaucoup aimé le remake d’Evil Dead. Et pourtant, dans le genre « je pars dans une direction diamétralement opposée à celle de l’original« , il se plaçait pas trop mal. Du coup, même s’il m’arrive de râler à l’annonce de certains remakes (genre là par exemple je serre les fesses pour Poltergeist, parce que le film me paraît relativement parfait et qu’on a pas besoin d’aller le refaire pour offrir une histoire de fantômes au public, la preuve, James Wan s’en sort très bien avec ses concepts originaux), je suis toujours partante pour leur donner une chance, histoire de ne pas mourir idiote.

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Beneath (2013) – Un bon petit naufrage

Beneath, de Larry Fessenden, raconte l’histoire de six jeunes coincés sur un petit bateau, au milieu d’un lac, et traqués par un gros poisson mangeur d’hommes.

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Vous commencez peut-être à le savoir, à force, mais les films de « gens coincés dans des endroits relous avec des créatures affamées/tueurs sanguinaires qui leur collent au cul« , c’est un de mes nombreux péchés mignons en ce qui concerne le genre. C’est pas de ma faute, j’aime ça. J’aime quand les gens sont acculés, confrontés à leurs plus grandes peurs, forcés d’affronter leurs démons. J’aime quand ils perdent la boule, que la terreur, la faim, l’isolation, le danger et tous ces trucs pas cool les poussent à bout et les forcent à révéler leur part d’ombre. J’aime quand on perd tout espoir de rédemption, de survie, de fin heureuse. J’aime quand ça pue la merde pour tout le monde, pendant que moi je suis bien au chaud sous ma couette avec plein de trucs à bouffer et pas grand chose de terrible à affronter dans ma vie.

Chacun ses petits plaisirs, après tout.

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Hypothermia (2010) – Merle Dixon vs Venom

Hypothermia est un film de James Felix McKenney qui aurait pu être bien (je crois) mais qui est en réalité plutôt pourri (j’en suis sûre).

SALUT

Dans Hypothermia, Ray Pelletier (Michael Rooker, aka Merle Dixon dans The Walking Dead et Henry dans Henry: Portrait d’un Serial Killer) emmène sa femme, son fils et sa belle-fille pêcher sur un lac gelé parce que certaines personnes ont une notion toute particulière du terme « week-end détente en famille ». Il s’agit d’une bien belle tradition familiale qui semble rendre tout le monde heureux, même si personnellement, passer 48 heures à me geler le cul autour d’un trou avec des stalactites de mucus au bord du nez ça me paraît quand même un POIL pourri comme concept. Le problème ? Une drôle de bestiole rôde dans les environs et, lassée de faire la brasse au milieu des truites, décide de sortir de l’eau pour aller grignoter de l’humain.

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Wrong Turn 5: Bloodlines : Je vous demande de vous arrêter

Wrong Turn 5: Bloodlines, réalisé par Declan O’Brien, est un de ces films qui aurait mieux faire de rester une petite blague entre réalisateurs amateurs entre deux shots de Jägermeister.

Boooon… bon, bon, bon. Je croyais avoir eu ma dose de sequels moisites avec Grave Encounters 2 mais comme j’ai peur de rien (et que je suis un peu simplette sur les bords), j’ai enchaîné sur Wrong Turn 5.

Et alors là, pour le coup, j’y croyais pas du tout hein. Wrong Turn 3 m’avait déjà bien laminé la gueule question nullité, et Wrong Turn 4 m’avait presque agréablement surprise (sans trop exagérer non plus hein). Du coup, je me suis dit que Wrong Turn 5 se situerait, au mieux, juste entre les deux, et au pire au même niveau que Wrong Turn 3. Imaginez donc ma surprise lorsque je me suis rendue compte qu’il s’agissait du meilleur volet de toute la série. Surpassant le 1 et le 2 de très loin, Wrong Turn 5 se place au rang de chef d’oeuvre, complètement jouissif du début à la fin, au point de m…

…Eh nan mais j’déconne hein, bien sûr qu’il est pourrave.

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Grave Encounters 2 : La peur du vide

Grave Encounters 2, réalisé par John Poliquin sur un scénario des Vicious Brothers, est l’une des pires suites de l’histoire du cinéma d’horreur. Mais bon, j’suis cool, je vous en parle quand même.

Je vais être honnête avec vous. Si je le pouvais, je me contenterais d’un simple haïku pour cette revue. Et ça donnerait quelque chose dans ce goût là :

Grave Encounters 2
Dis-moi pourquoi tant de haine
Envers ton public ?

Voilà. Je pense que ça suffirait à résumer la situation. Mais comme on est pas sur revues-de-films-d’horreur-en-5-7-5.com, va falloir argumenter un peu – et notez bien, chers lecteurs, que j’enfante de cette revue dans la douleur. Alors n’hésitez pas à m’envoyer des fleurs, des gâteaux, de la tartiflette et 1.5 tonnes de boeuf séché pour me récompenser. Allez, c’est parti.

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Stay Alive (2006) – Le jeu vidéo qui tue des gens

Stay Alive, sorti en 2006 et réalisé par William Brent Bell, fait le choix audacieux de placer un jeu vidéo qui tue des gens au centre de l’intrigue, avec un casting de folie et un scénar à trous.

Dans Stay Alive, un film d’une grande qualité aujourd’hui encore inégalée, un jeune beta-testeur tombe sur un jeu vidéo qui tue des gens. Le jeu s’appelle Stay Alive, parce que c’est super dur de rester vivant quand on joue à un jeu qui rend mort, et en fait quand tu meurs dans le jeu, tu meurs dans la vraie vie – comme dans le jeu. Je crois que j’ai jamais autant dit « jeu » dans une phrase. Jeu. Voilà, ça c’est fait. Après cette intro pas du tout vertigineuse, penchons-nous un peu sur ce bijou sous-estimé du cinéma étazunien (indice : une micro-dose de sarcasme se cache dans cette phrase, sauras-tu la retrouver ?).

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Mask Maker/Maskerade (2011)

Mask Maker (ou Maskerade) est un slasher un peu très nul réalisé par Griff Furst qui a misé la moitié de son budget sur un écran vert (OKAY J’EXAGÈRE) et qui aurait presque pu être bien s’il n’avait pas été nul (j’ai un doctorat de Logique keskia).

(non, malgré les apparences, l’homme sur ce poster n’est pas Michael Myers)

Après une scène d’ouverture en flashback avec une histoire de femme française qui tue un bébé dans une bourgade des États-Unis pour sauver son garçon visiblement malade (mais on sait ni de quoi ni pourquoi), on revient en 2011 pour découvrir Jennifer et Evan, le couple le plus insupportable de l’histoire du cinéma (ok, il est possible que j’exagère). Mais je sais pas, dès le début je les sentais pas ces deux là. Pour vous prouver un peu leur degré d’intelligence : pour l’anniversaire de Jennifer, Evan l’emmène dans sa petite jeep pour lui montrer sa super surprise. Et c’est quoi cette surprise ? Une vieille baraque. Qu’Evan a achetée pour lui et Jennifer. Précision : Evan et Jennifer sont actuellement étudiants à l’université. Et monsieur dépense ses économies dans une vieille baraque déglinguée pour son amoureuse (qui apprécie moyennement mais finit par se faire à l’idée).

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Anthropophagous (1980)

Pour sa première contribution au Blog Horreur, Ross Stewart vous emmène faire un tour en 1980 au pays des cannibales, avec une revue rétro du classique de Joe D’Amato, Anthropophagous. Je compte sur vous pour lui réserver un accueil chaleureux, on n’est pas chez les sauvages ici.

Fan des vieux films d’horreur des années 80-90, je m’évertue encore aujourd’hui à dénicher de vieilles pépites qui viendront agrandir ma collection. Bien sûr dans le tas j’ai eu le droit à mon lot de perles et d’étrons (mais c’est aussi ça la vie d’aventurier du 7ème art).

Et disons le tout de suite, le film qui nous intéresse aujourd’hui, Anthropophagous appartient à la deuxième catégorie. Il a été réalisé par le très prolifique Joe D’Amato, réalisateur et scénariste Italien. De son vrai nom Aristide Massacesi, le cinéaste a utilisé un nombre incalculable de pseudonymes durant sa carrière et a inondé le marché des années 70 jusqu’aux années 90 de centaines et de centaines de métrages. Il a commencé par du western puis s’est tourné vers l’horreur (sans limite pour le gore, voire l’érotique, du moment que ça fait vendre), avant de terminer sa carrière en tournant des films pornographiques. (pour plus de détails je vous invite à allez voir sa biographie détaillée sur Nanarland)

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Quarantine 2: Terminal (2011)

Quarantine 2 : Terminal est la suite de Quarantine (ça vous en bouche un coin, hein ?), qui est lui-même un remake de [REC]. Vous suivez toujours ? Et hop, revue.

LAISSEZ MOI SORTIIIIIIR

Quarantine 2: Terminal est la suite de Quarantine, qui était la copie conforme image par image de [REC], version américaine. Au lieu de faire la même connerie avec Quarantine 2 et de suivre le scénario de [REC]2, le réalisateur John Pogue a eu la présence d’esprit de partir dans une toute autre direction – à bord d’un piti navion.

Les évènements se déroulent après/pendant l’incident de l’immeuble mis en quarantaine à Los Angeles. Alors que l’avion vient tout juste de décoller, un gros patient vomit tout son dîner sur une jolie hôtesse de l’air, avant de devenir dingo et de foutre un bordel monstre. L’avion revient se poser à la maison, le gros monsieur est maîtrisé mais a eu le temps de faire un bisou avec les dents à la deuxième hôtesse. La contamination peut commencer. Une fois sortis de l’avion, les passagers et l’équipage croient être tirés d’affaire, avant de se rendre compte qu’ils viennent d’être mis… en quarantaine.

Quand j’ai entendu dire que l’action se déroulerait à bord d’un avion, je me suis demandée comment ils allaient bien pouvoir se démerder pour nous tourner un film de contamination dans un endroit aussi petit. Coup de bol, ils sont pas aussi gogoles qu’on pourrait le croire, du coup ça se passe entre l’avion et le terminal (d’où le titre, hohoho). Et vu qu’une des hôtesses a une belle morsure en plein milieu de la gueule, et que le gros bonhomme finit par se faire la malle, les possibilités sont multiples…

J’aurais quand même une petite question pour les experts en la matière : comment fait-on pour embarquer dans un avion avec un gun dans ses bagages ? Quelqu’un sait ? Qu’on m’explique merci.

En échange, je vais répondre à votre question : « Alors, Quarantine 2, c’est cool ou bien ? »…mmmmmmmmmmmmmmmm-pastroptrop. C’esr relou, un peu. Dans le genre « on met que des scènes pourries avec une tension en carton » en attendant la prochaine attaque/transformation, ça se pose. Y a des moments où on reprend espoir, où on se dit « aaaaah, enfiiin, ça décoooolle ! »… mais après on se tape 20 minutes de reloutise. Relou, relou, relou. Faut vraiment, vraiment aimer ce genre de films pour y trouver un peu de plaisir. Par exemple, j’aime TELLEMENT les slashers que je prends plaisir à regarder même les plus pourris d’entre eux. Si votre trip c’est les histoires de contamination, peut-être que ça vous divertira un peu, mais n’y comptez pas trop (après vous allez encore m’accuser de vous donner des conseils pourris).

Mais du coup, ils ont mis deux ou trois scènes choquantes par ci par là pour compenser, comme l’injection dans l’oeil – hohohohoho, nom de dieu, j’ai pas très bien kiffé. A un moment, ils se sont un peu cru dans l’Exorcisme d’Emily Rose aussi, j’ai pas très très bien compris. Bon, je pense sincèrement être un peu trop sévère – plus que d’habitude en tous cas, clairement – mais je n’ai pas réussi à vraiment apprécier Quarantine 2. Je ne peux qu’apprécier le fait qu’ils aient décidé de partir dans leur propre direction, les acteurs ne sont pas mauvais, le scénario n’est pas totalement débile… mais il manque quelque chose pour que ça me plaise vraiment.

Je ne peux pas vous dire « tenez-vous éloignés de cette immondice, malheureux ! », mais je ne peux pas vous dire non plus « OUAIS ! SIPAIRE ! TROP BIEN ! DÉPÊCHEZ-VOUS DE LE REGARDER C’EST TROP GÉNIAL ! ». Donc le mieux, c’est de vous faire votre propre avis. Eh ouais. Trop utile, je sais, je vous suis si précieuse. Pour ce que ça vaut, la dernière partie du film est beaucoup plus appréciable que le reste, mieux rythmée aussi peut-être. Et le petit George est trop mignon. Du coup ça passe mieux. Mais ça ne suffit pas à faire de Quarantine 2 un film incontournable. Surtout avec cette fin à la Godzilla.

The Silent House (2010)

Réalisé par Gustavo Hernández

Je vous avais déjà parlé de The Silent House lorsque j’ai annoncé sa sortie au cinéma (pour une fois qu’on parle d’un film qui sort en France sur ce blog, merde hein). J’avais assez hâte de voir ce que ça donnait, rapport au concept original du film : filmé entièrement au 5D, en un seul plan séquence de 78 minutes. Je suis très friande de nouveaux concepts – bien que toujours adepte des formules vieilles comme le monde – donc forcément hein, ça a titillé ma curiosité. Sauf que je suis jamais allée voir ce film, faute de temps (comprendre : j’ai eu la flemme une fois, puis deux fois, puis trois fois, puis j’ai abandonné l’idée). Maintenant que j’ai rattrapé mon retard, on va pouvoir causer sérieux deux minutes.

Laura et son père s’installent dans une vieille baraque délabrée très charmante (non) et absolument pas angoissante (si si) afin de la rénover pour une mise en vente prochaine. A peine arrivés, ils se couchent dans des fauteuils, le daron s’endort illico, mais Laura entend des bruits chelous. Après avoir réveillé son père pour la deuxième fois, il accepte d’aller jeter un oeil à l’étage pour que sa fille ferme sa gueule. Laura tend l’oreille, entend des bruits sourds, un cri venant de son père, et plus rien. SUSPENSE. OÙ EST SON PAPA ? QUE LUI EST-IL ARRIVÉ ? MYSTÈRE ET BOULE DE GOMME.

Alors déjà, un mot sur la technique du plan séquence éternel : si ça nous permet de nous mettre plus facilement à la place de Laura – ou du moins, à ses côtés – c’est quand même une technique fatigante. L’avantage du montage, quand il est bien fait, c’est qu’il permet de reprendre son souffle, de se reposer deux minutes, d’équilibrer le tout ou, au contraire, de foutre une pression monumentale. Là, c’est non-stop, et c’est un peu chiant parfois. Si la caméra est assez mobile, ça ne l’empêche pas d’offrir un plan assez monotone la plupart du temps. Dix minutes de plan sur Laura qui se balade avec sa lampe, un sursaut facile, puis dix minutes de plan chiant à nouveau, c’est pas super entraînant comme rythme.

A ce propos, Laura, un petit mot ? Viens voir Tata Mandy deux minutes, j’ai une petite question à te poser… POURQUOI T’AS PAS COURU HORS DE LA MAISON DÈS LES PREMIERS SIGNES BIZARRES ? HM ? T’ENTENDS UN VIEIL ENREGISTREMENT DE COMPTINES POUR ENFANTS, DES VOIX ÉTRANGES, TU TE FAIS AGRESSER PAR DES PIGEONS, ET TU RESTES LÀ-DEDANS ? OKAY.

Oui, je persiste à insulter les personnages quand ils font ça, même si je sais que s’ils m’écoutaient, il n’y aurait jamais de films d’horreur. C’est mon petit plaisir à moi. En vrai, je préfère quand les personnages restent parce qu’ils n’ont pas le choix, comme ça j’suis gentille avec eux. Que ceux qui peuvent s’échapper s’échappent, et que les autres meurent dans des circonstances atroces et injustes, et tout ira bien.

Par contre, autre remarque sur le plan séquence : je ne peux m’empêcher d’imaginer la dernière minute de tournage, sabotée par un gros bug technique/un oubli de texte. « COUPEZ ! C’ÉTAIT NUL, ON REFAIT TOUT ! ». Ou alors le caméraman qui s’pète la gueule en courant après l’actrice. Ça, ça aurait été cool.

Mais du coup, je me dois également d’accorder un big up géant à Florencia Colucci qui, à défaut d’être une parente de Coluche, parvient quand même à garder son personnage en un plan séquence. Ça doit pas être super évident. Garder le rythme, se souvenir du peu de texte qu’on a, avoir les réactions demandées, retenir tout un parcours en une traite, ça demande un minimum de talent. Et pour ça, big up. Alors oui, certes, des sceptiques (je ne citerai personne, HUMHUM) me disent qu’on s’est fait arnaquer et qu’il n’y a en réalité pas qu’un plan séquence, mais un montage habilement dissimulé dans les plans obscurs. Certes. Mais bon, moi j’ai pas de preuves, alors je vais pas m’emballer dans mes accusations.

Ça n’empêche que c’est un film assez chiant. Et que s’ils nous ont vraiment arnaqués, et qu’ils n’ont pas pu tenir leur promesse de plan séquence, bah ils auraient carrément dû abandonner l’idée et se contenter d’un format classique. Mais p’tet qu’on en aurait pas autant parlé si ça avait été le cas. Bref, concrètement on s’en branle, le film est tel qu’il est et on va la jouer cool en acceptant de croire au plans séquence unique, sinon on s’en sort plus.

Niveau trouille, on reste dans le grand classique de base. Parquet qui grince, portes qui claquent, Polaroid qui laisse entrevoir des trucs chelou, comptines d’enfants qui résonnent dans la maison, poupées flippantes disséminées dans la maison et petites filles en chemises de nuit qui apparaissent sans prévenir. Pas de quoi s’emballer. Ça reste efficace si, comme moi, on est un peu mauviette sur les bords, mais ça ne va pas vous traumatiser à vie. Forcément, quand on vous met un flash-noir-flash-noir-flash-petite fille en chemise de nuit-noir, on fait un bond.

Sachez en revanche qu’apparemment, tomber sur un mur couvert de Polaroids tout à fait normaux (une femme et son mec, une femme en lingerie, des gens en soirées…), c’est TERRIFIANT. Du moins si on en croit la réaction de Laura. Bon ok, après on la comprend vaguement, mais sur le coup, pas tellement. Mais j’insiste quand même sur « on la comprend VAGUEMENT ». Parce que, très vite, on comprend PLUS RIEN DU TOUT.

Puis vient le twist. On le sent déjà venir gros comme un mammouth monté sur un T-Rex, mais on reste prudent quand même. On se dit que « naaaan, ils vont pas faire çaaaa quand mêêêême ». Et puis si. Alors, camarades uruguayens, je vous le demande : combien de films d’horreur avez-vous vu dans votre vie ? hm ? PARCE QUE LÀ QUAND MÊME MERDE HEIN. Pondre un concept original pour le foutre en l’air et venir y rajouter un twist vu, revu, re-re-vu et mille fois revu, c’est quand même gros. C’est vraiment foutre un twist de fin pour foutre un twist de fin, dans l’espoir de donner un peu de consistance à un film qui en manque cruellement.

Nul nul nul. Je suis muy muy désappointée. Si vous voulez un vrai bon film d’horreur en plan séquence, tournez-vous vers Slashers. Un jour je vous parlerai de mon amour immodéré pour ce chef d’oeuvre, promis. (ahaaa vous pensiez que je vous parlerai de La Corde d’Hitchcock heiiin ?! C’EST BIEN MAL ME CONNAÎTRE).

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