Le trailer du tant attendu Cooties, un film plein d’enfants infectés qui se mangent entre eux, est enfin arrivé !
Aaaahh, ENFIN.
Je vous parlais de Cootieslors de son acquisition par Lionsgate en janvier 2014 (ça fait si LONGTEMPS) et enfin, le voici, le voilà, le trailer est arrivé. Le film sortira en salles et à la demande le 18 septembre prochain aux États-Unis – pas encore d’info fiable sur la France, mais je reste optimiste.
Et c’est reparti pour un tour ! Découvrez la première bande-annonce d’Insidious: Chapter 3, écrit et réalisé par Leigh Whannell.
Oh, tiens, mais qu’est-ce que c’est ? Le retour d’Insidious, déjà ? Et sous forme de prequel, en plus ? Ben ça alors, quelle surprise.
La bande-annonce du troisième chapitre de la saga Insidious vient donc d’arriver et le bilan est : prequel, jump scares et retour du trio de spécialistes en communication avec les esprits en la personne d’Elise et de ses deux sbires. À croire que finalement personne n’a vraiment saisi qu’on s’était lassés des gags façon Scooby-Doo entre Leigh Whannell et Angus Sampson à peu près 8 minutes après le début d’Insidious 2.
Insidious, réalisé par James Wan, est sorti en DVD hier mercredi 26 octobre – juste à temps pour Halloween. Je vous conseille de vous jeter dessus avant le 31 octobre, pour en faire profiter vos potes, puisqu’il colle parfaitement à l’ambiance de la saison et risque de faire sursauter un paquet de monde.
Je n’attendais rien d’Insidious, parce que j’ai été trop souvent déçue ces derniers temps. J’ai préféré me dire que ça me ferait sursauter deux ou trois fois, et ignorer les revues sur le ton « OMG C’EST LE FILM LE PLUS FLIPPANT DEPUIS 1982 ! » – on nous avait fait le coup pour Paranormal Activity, et c’était pas passé. Du coup je suis allée le voir avec mon meilleur pote en lui disant vaguement « paraît qu’il fait peur, mais bon… ». On ne se doutait pas encore de la claque qu’on allait se manger en pleine face. Parce que oui, Insidious nous a fait peur. Très très peur.
Après The Tunnel qui, je vous le répète, m’a flanqué une trouille assez géniale, je ne m’attendais pas à flipper à nouveau, et dix fois plus, en un si court laps de temps. J’ai l’habitude d’avoir vraiment peur environ une fois par an, alors bonjour la surprise hein. Insidious est venu ressusciter le genre de la maison hantée et des esprits frappeurs, et pour une fois, c’est réussi. Réalisé par James Wan et écrit par Leigh Whannell, les deux compères australiens qui ont lancé la franchise Saw (qui s’est, comme nous le savons tous, bien vite cassé la gueule) et produit par ceux qui nous ont amené Paranormal Activity, on avait à la fois de quoi se réjouir et de quoi s’inquiéter.
Josh (Patrick Wilson) et Renai (Rose Byrne) (oui oui, Renai, comme quand on parle en gogole en hurlant J’AI TOUT CASSAI) emménagent dans une nouvelle maison avec leurs trois enfants. Après une aventure dans le grenier qui lui vaut une chute et quelques égratignures, leur fils Dalton va se coucher… et ne se réveille pas. Il tombe dans un coma qui reste inexpliqué par les médecins, qui ne savent plus quoi faire. Dalton reste alité chez lui après son séjour à l’hôpital, toujours profondément endormi, et des trucs bien chelou commencent à se produire dans la maison. Renai y passe le plus clair de son temps pour veiller sur leur dernière née et composer de la musique, tandis que Josh est au boulot. C’est donc Renai qui se mange tout dans la gueule quand les choses commencent à partir sévèrement en vrille.
Un Paranormal Activity sous stéroïdes, mixé avec une ambiance Poltergeist, Insidious revient aux « sources » et agit comme une réponse à ceux qui réclament un « vrai » film d’horreur depuis des années, lassés d’être déçus par les grosses productions. L’arrivée de la médium dans le troisième acte du film va certainement diviser les fans, mais ceux qui resteront dedans jusqu’au bout passeront un excellent moment. Il suffira d’y croire jusqu’au bout et de ne rien lâcher pour vraiment apprécier Insidious de bout en bout. Et quand on croit en avoir fini avec les apparitions qui nous arrête le coeur, ça continue – et ça ne s’arrête pas. J’entendais mon meilleur pote murmurer « bon, ça suffit là, j’en ai marre, faut arrêter maintenant » alors qu’il s’enfonçait les ongles dans les paumes pour résister à l’envie de hurler. Je ne dis pas que c’est LE film le plus terrifiant de la décennie, mais y a moyen de bien flipper sa race, tout dépend de votre niveau de résistance.
Insidious fait flipper de jour comme de nuit, avec des apparitions parfois brèves et discrètes qui nous font nous demander si on a complètement halluciné ou pas, et d’autres qui nous arrivent en pleine gueule et qui nous grimpe dessus pour nous secouer pendant cinq minutes. J’ai passé les trois quarts de la séance à laminer le bras de mon pote avec une main plaquée sur ma bouche. Même quand on sait pertinemment quand ça va faire peur, qu’on sent que ça vient et qu’on se dit « bon ça va là, on sait, ça va arriver par derrière et on va tous sursauter, ouaiiis », le film parvient quand même à nous surprendre et à nous faire l’effet qu’on sentait pourtant venir.
En plus, l’un des fantômes/esprits/démon est un peu l’enfant illégitime de Freddy Krueger et de Darth Maul alors bon, c’est que du bonheur. Pas de CGI, pas d’effets spéciaux pourris, pas de gore inutile, Insidious est vraiment un putain de bon film comme on en voit trop rarement ces derniers temps. James Wan et Leigh Whannell devraient être soudés l’un à l’autre pour ne jamais se séparer et nous pondre encore des merveilles comme celle-ci.
Le film est sorti en DVD mercredi 26 octobre, et je vous conseille vraiment de tenter l’expérience. Côté bonus, ça reste malheureusement trop léger : un entretien avec James Wan et Leigh Whannell et un making of de 24 minutes – c’est pas non plus la dèche ultime, mais on aurait aimé en voir un peu plus.