Comme je manque de temps en ce moment mais que j’ai quand même envie de vous donner mon avis sur les plus grosses sorties de 2016 en matière d’horreur, voici trois mini-revues des films Don’t Breathe, Blair Witch et Train to Busan, que j’ai mis beaucoup trop de temps à voir mais qui m’ont tous les trois pas mal plu, pour des raisons différentes.
Archives de Catégorie: Thrillers & Nerfs à Vif
The Good Neighbor (2016) : Ne filmez pas vos voisins sans leur consentement
Il arrive une fois de temps en temps que je choisisse un film à regarder un peu au pif parce qu’on est dimanche, que je suis malade, qu’il fait moche ou que j’ai simplement envie de buller devant ma télé sans trop me prendre la tête. Généralement, je choisis un film qui a l’air suffisamment divertissant pour me tenir éveillée mais qui ne nécessite pas que je sois 100% attentive à ce qui se passe au cas où j’aurais envie de faire autre chose à côté.
Mais parfois, je tombe sur une pépite qui me prend totalement par surprise – et ce fut une fois de plus le cas lorsque j’ai décidé de regarder The Good Neighbor.
Time Lapse (2015) : Quand un épisode de Chair de Poule dégénère
Y a des films comme ça sur lesquels on tombe un peu par hasard et auxquels on décide de donner une chance un dimanche pluvieux pour passer le temps. Pour moi, Time Lapse était l’un de ces films. Je l’ai lancé sans trop y croire, pensant m’endormir devant au bout d’un quart d’heure, et j’ai fini par le regarder en entier (et rater mon créneau sieste, par la même occasion).
Time Lapse, c’est l’histoire de trois colocataires qui découvrent un étrange appareil photo chez leur voisin décédé : une machine qui, chaque jour à la même heure, lâche un petit polaroïd qui prédit le futur. Tout simplement.
13 Sins (2014)
13 défis, beaucoup d’argent à la clé mais aussi beaucoup d’emmerdes et une grosse course contre la montre, c’est la recette du 13 Sins de Daniel Stamm.
Comme je vous le disais quand je vous ai partagé la bande-annonce, 13 Sins est un remake du film thaïlandais 13 Beloved, réalisé par Chukiat Sakveerakul. Dans cette nouvelle version, réalisée par Daniel Stamm (Le Dernier Exorcisme), on retrouve Mark Webber dans le rôle d’Elliott Brindle, un jeune homme plein de bonnes intentions qui se retrouve sans emploi, endetté jusqu’au cou, à quelques jours de son mariage avec sa fiancée enceinte, forcé d’accueillir sous son toit son frère handicapé mental et son père raciste. Grosse ambiance, gros moral, bref, la vie semble pleine de possibilités et de bonnes choses.
The Guest : le trailer (+ des extraits)
Découvrez le trailer de The Guest, le prochain film d’Adam Wingard, qui promet de vous mettre une bien jolie pression dans la gueule.
Vous savez de quoi j’ai oublié de vous parler ? De The Guest, le prochain film d’Adam Wingard, avec Simon Barrett au scénar – soit le duo qui nous a offert le merveilleux You’re Next. C’est honteux, et je mérite une petite série de claques humiliantes mais hey, je suis derrière un ordinateur, bien à l’abri dans ma chambre obscure qui pue le renfermé, vous pouvez pas m’atteindre. C’est con.
13 Sins : le trailer
13 Sins est un remake d’un film thaïlandais dans lequel un homme doit relever des défis de plus en plus extrêmes en échange de grosses sommes d’argent.
Je sais, je sais, on en a marre des remakes. Mais dans le cas de 13 Sins, je ne peux dissimuler ma curiosité. En effet, il s’agit du remake de 13 Beloved, un film thaïlandais réalisé par Chukiat Sakveerakul, sorti en 2006 (que je n’ai jamais réussi à mater en entier parce qu’une fois arrivée à la scène du caca j’ai baltringué parce que j’ai l’estomac sensible, mine de rien).
In Fear (2013) : Promenons-nous dans les bois…
Un jeune couple, une voiture, un labyrinthe et un mystérieux assaillant, voici les ingrédients d’In Fear, de Jeremy Lovering. Et c’est une réussite.
Arrêtez-moi si vous avez déjà entendu cette histoire : un jeune couple se rend en voiture vers un festival au fin fond de l’Irlande et décide de s’arrêter pour passer une nuit dans un petit hôtel perdu dans la campagne. Mais un élément extérieur bien mal intentionné va immédiatement s’assurer de leur faire passer la pire nuit de leur vie, les terrorisant par tous les moyens possibles et imaginables. Ça vous parle ? C’est normal, c’est pas le pitch le plus original du siècle.
Mais comme l’ont si bien prouvés les réalisateurs les plus talentueux, le secret d’un bon film ne réside pas forcément dans l’originalité de son concept – je me permets d’invoquer une fois de plus le grand James Wan qui s’en sort très bien avec des thèmes tout à fait classiques (si on oublie Insidious 2, qui n’était vraiment, vraiment pas au même niveau) (mon coeur ne se remet toujours pas de cette déception).
C’est donc dans ce contexte et avec cette histoire que débarque In Fear, de Jeremy Lovering. Un film au scénar tout à fait basique, qui se paye le luxe d’innover et d’instaurer une grosse tension sur trois actes distincts. Pour les références, ça se place entre Dead End de Jean-Baptiste Andrea et Fabrice Canepa pour l’intrigue et Wolf Creek de Greg McLean pour l’ambiance, l’antagoniste et le ressenti final.
I Saw The Devil (2010) – La Revue
I Saw The Devil (J’ai Rencontré le Diable en VF) est un film coréen de Kim Ji-woon qui nécessite d’avoir les nerfs bien accrochés. Pour sa première intervention sur le Blog Horreur, Nicolas Gauduin vous offre sa revue.
Honneur et famille : check. Vengeance : check. Fluides corporels en abondance : check. Sévices physiques et mentaux : check. Pas d’arnaque, I Saw the Devil est bien un thriller coréen.
La Corée dans ta gueule
Prenez l’humour dépressif de Memories of Murder, la vengeance glaciale de Sympathy for Mister Vengeance, la relation flic-tueur de The Chaser, la torture psychologique d’Old Boy, les dilemmes de Blood Island… tendez le fil narrateur comme un string, épurez-le de la moindre fioriture, ET BIM. Un direct au foie bien vicelard. Parce que dans le genre « je reprends un thème archi-éculé, le retourne complètement et le recrache à la gueule du spectateur incrédule », Kim Ji-woon (Tale of Two Sisters, A Bittersweet Life) se pose là.
Malveillance (2011)
Malveillance est un film de Jaume Balaguerò (réalisateur de [REC] 1 & 2) dans lequel un concierge psychopathe passe son temps à pourrir la vie des locataires de l’immeuble dans lequel il travaille. Grosse tension, gros malaise, grosse réussite.
J’ai vu Malveillance après avoir vu Alvin et les Chipmunks 3 (mais c’était un accident, une longue histoire de timing et de camping dans les escaliers d’une salle blindée d’enfants aux rires étranges) (PS : Alvin et les Chipmunks 3 est un des pires films que j’ai vu de toute ma vie entière et même certainement de mes vies antérieures) et je suis bien heureuse d’avoir suivi mon instinct sur ce coup là. Je n’avais vu de Malveillance qu’un petit bout de bande-annonce captée en plein milieu et regardée d’un oeil. Le simple fait de savoir qu’il s’agissait d’un film de Jaume Balaguerò m’a convaincue de foncer au ciné et de lui faire confiance. Et j’ai bien fait. Après 90 douloureuses minutes passées à écouter des chipmunks reprendre Rihanna et Lady Gaga, nous avons foncé, mon meilleur ami et moi, dans une autre salle pour nous délecter de ce nouveau Balaguerò. Et on a bien kiffé nos petites races.