Comme vous le savez, je suis une grande passionnée de la saga littéraire Chair de Poule et de tous ses dérivés. Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que cette passion s’étant à tous les programmes et les livres surfant sur le thème de l’horreur et adressés aux jeunes ados – Spooksville, Horrorland, toute la collection Point Horror, Fear Street, The Haunting Hour, Nightmare Hall… la liste est (dieu merci) bien longue.
Ça a évidemment commencé quand j’avais l’âge de consommer tout ça et que l’accès à l’horreur pour adultes m’était limité, mais ça ne s’est jamais vraiment arrêté – et en ce moment, je suis en plein dans une grosse vague de nostalgie qui me pousse à lire deux livres par jour et à laisser des vieux épisodes tourner toute la journée pendant que je travaille.
Récemment, j’ai donc décidé de me refaire toute la série Fais-Moi Peur en arrière-plan pendant mes séances de boulot. J’en gardais un souvenir assez cool, persuadée de n’avoir été traumatisée que par le générique et de n’avoir jamais ne serait-ce que sursauté devant un épisode. Mais ça, c’est parce que mon cerveau a voulu m’épargner le traumatisme de trop, celui qui m’aurait fait basculer quand j’étais enfant et dont je ne serais jamais revenue indemne.
Car il existe un épisode de Fais-Moi Peur qui fait vraiment peur. Cet épisode, je l’ai vu quand j’étais gamine, puis je l’ai sagement occulté pour pouvoir continuer à dormir la nuit et parce que j’étais trop occupée à rêver du pantin maléfique de Chair de Poule pour me rajouter un trauma dont je n’arriverais jamais à me débarrasser. Cet épisode s’intitule L’Histoire de la ténébreuse musique, et depuis que je l’ai revu, je n’arrête pas d’y repenser.