L’univers de The Conjuring continue de s’étendre. Après les spin-offs sur Annabelle, la poupée hantée qui nous mis bien mal à l’aise dans le premier film et qui nous a offert deux nouvelles histoires, une première plutôt ratée et une seconde bien au-dessus, voici The Nun, qui se concentre sur la fameuse bonne soeur démoniaque vue dans The Conjuring 2.
Ce nouveau spin-off prend là encore la forme d’une prequel, racontant l’histoire d’une jeune bonne soeur, incarnée par Taissa Farmiga, soeur de Vera (qui interprète Lorraine Warren dans The Conjuring 1 et 2) et que les fans d’American Horror Story connaissent bien, qui se retrouve dans un couvent pas du tout flippant au fin fond de la Roumanie où elle fera la rencontre de la fameuse « nonne », Valak.
Comme le veut la tradition de la franchise, le teaser promet un film purement atmosphérique avec des faux jump scares qui forcent le spectateur à rester en tension constante mais qui parvient quand même à le prendre par surprise (et je dis pas ça parce que j’ai fait un bond de trois mètres devant la vidéo, ah ça non).
Le film sortira le 19 septembre et nous permettra de patienter un peu en attendant le troisième spin-off, The Crooked Man, centré sur le bonhomme géant au chapon de melon et au sourire carnassier que l’on a également découvert dans The Conjuring 2.
Vivement le spin-off sur le petit camion qui sort du tipi du gamin en faisant pinpon.
The Conjuring 2 étant sorti pendant que j’étais en vacances, j’ai pris un peu de retard pour aller le voir – et ça a été d’autant plus compliqué qu’il n’était projeté dans aucun UGC (à cause de problèmes liés au public, m’a-t-on rapporté) et qu’il n’était disponible que dans deux cinémas parisiens, dont le Grand Rex où il était en VF.
Mais comme je ne recule devant rien pour aller faire des bisous aux démons de James Wan, j’ai quand même réussi à me trouver un petit créneau et à le choper avant qu’il disparaisse de la programmation à tout jamais. Et donc ça y est, je peux enfin dire que j’ai vu The Conjuring 2. Je l’ai attendu, hein. J’étais excitée comme une puce, au point de faire pipi partout sur le chemin tellement j’en pouvais plus d’attendre de découvrir les nouvelles aventures des époux Warren.
Et puis ben finalement, j’ai été un peu refroidie.
Un de mes plus grands plaisirs quand je rentre de vacances est de rattraper toutes les actus que j’ai ratées sur le monde merveilleux des films d’horreur – et autant vous dire que cette année, je n’ai pas été déçue de rentrer à Paris. La sortie de ce nouveau trailer de Lights Out me permet de vous parler de ce film, vu que j’ai raté l’occasion de le faire à la sortie de la première bande-annonce.
Le premier trailer de The Conjuring 2 est enfin arrivé ! Petit aperçu des sursauts à venir…
James Wan est enfin de retour avec une nouvelle enquête des Warren, supposément basée sur des faits réels, qui nous emmène cette fois chez une mère qui élève seule ses quatre enfants… et un ou deux poltergeists, apparemment.
Le deuxième trailer d’Annabelle, spin-off de The Conjuring, est enfin sorti et nous offre quelques jolies images de la genèse de la fameuse poupée maléfique avant l’intervention d’Ed et Lorraine Warren.
Le 22 août 2014 : Mais qui voilà ? Mais oui, c’est bien le nouveau trailer d’Annabelle ! Plus complet que le premier teaser, il nous offre un véritable aperçu de ce qui nous attend le 8 octobre prochain, et ça promet un sacré enchaînement de jump scares.
Vous êtes en manque de vrais sursauts et d’histoires de maisons hantées réussies ? Courez donc voir The Conjuring de James Wan, parce que c’est vraiment cool.
[Insérez ici le discours habituel d’excuses pour l’absences de critiques régulières depuis quelque temps sans oublier une justification exagérée et insistante sur l’air de « j’ai trop de travail pardon je vous aime je reviens bientôt je vous le jure cette fois « ]
Voilà, maintenant qu’on s’est débarrassés du plus chiant, passons à la suite.
The Conjuring était probablement le film que j’attendais le plus cette année. J’avais placé tous mes espoirs sur les épaules frêles et délicates de James Wan et même si le fait qu’il nous ponde à nouveau un film de maison hantée avec Patrick Wilson dans le rôle principal me dérangeait un peu, j’avais confiance en lui et en ses capacités. Après tout, Insidious est l’un des films qui m’a le plus mis la pression depuis dix piges, et dont je m’acharne à vanter les mérites depuis sa sortie, sans me fatiguer. Alors, ai-je eu raison de parier sur James Wan et ses fantômes ? A-t-il réussi à nous ressortir le même thème en innovant et en nous traumatisant encore plus qu’avec Insidious ? Je ne peux pas répondre à votre place, mais en ce qui me concerne, la réponse est simple.
Le premir trailer d’Insidious: Chapter 2 est enfin sorti ! L’occasion de constater que James Wan a plus d’un tour dans son sac.
Enfin, le premier trailer d’Insidious 2 est sorti, on va pouvoir arrêter de trépigner, de taper du pied et de pleurer en tirant sur la robe de maman parce que ça n’arrive pas assez vite. Que nous a concocté James Wan pour ce deuxième chapitre ? À peu près la même chose en fait, mais sans le gamin dans le coma kidnappé par Darth Maul cette fois. Et avec plus de vilains esprits en colère.
Insidious, réalisé par James Wan, est sorti en DVD hier mercredi 26 octobre – juste à temps pour Halloween. Je vous conseille de vous jeter dessus avant le 31 octobre, pour en faire profiter vos potes, puisqu’il colle parfaitement à l’ambiance de la saison et risque de faire sursauter un paquet de monde.
Je n’attendais rien d’Insidious, parce que j’ai été trop souvent déçue ces derniers temps. J’ai préféré me dire que ça me ferait sursauter deux ou trois fois, et ignorer les revues sur le ton « OMG C’EST LE FILM LE PLUS FLIPPANT DEPUIS 1982 ! » – on nous avait fait le coup pour Paranormal Activity, et c’était pas passé. Du coup je suis allée le voir avec mon meilleur pote en lui disant vaguement « paraît qu’il fait peur, mais bon… ». On ne se doutait pas encore de la claque qu’on allait se manger en pleine face. Parce que oui, Insidious nous a fait peur. Très très peur.
Après The Tunnel qui, je vous le répète, m’a flanqué une trouille assez géniale, je ne m’attendais pas à flipper à nouveau, et dix fois plus, en un si court laps de temps. J’ai l’habitude d’avoir vraiment peur environ une fois par an, alors bonjour la surprise hein. Insidious est venu ressusciter le genre de la maison hantée et des esprits frappeurs, et pour une fois, c’est réussi. Réalisé par James Wan et écrit par Leigh Whannell, les deux compères australiens qui ont lancé la franchise Saw (qui s’est, comme nous le savons tous, bien vite cassé la gueule) et produit par ceux qui nous ont amené Paranormal Activity, on avait à la fois de quoi se réjouir et de quoi s’inquiéter.
Josh (Patrick Wilson) et Renai (Rose Byrne) (oui oui, Renai, comme quand on parle en gogole en hurlant J’AI TOUT CASSAI) emménagent dans une nouvelle maison avec leurs trois enfants. Après une aventure dans le grenier qui lui vaut une chute et quelques égratignures, leur fils Dalton va se coucher… et ne se réveille pas. Il tombe dans un coma qui reste inexpliqué par les médecins, qui ne savent plus quoi faire. Dalton reste alité chez lui après son séjour à l’hôpital, toujours profondément endormi, et des trucs bien chelou commencent à se produire dans la maison. Renai y passe le plus clair de son temps pour veiller sur leur dernière née et composer de la musique, tandis que Josh est au boulot. C’est donc Renai qui se mange tout dans la gueule quand les choses commencent à partir sévèrement en vrille.
Un Paranormal Activity sous stéroïdes, mixé avec une ambiance Poltergeist, Insidious revient aux « sources » et agit comme une réponse à ceux qui réclament un « vrai » film d’horreur depuis des années, lassés d’être déçus par les grosses productions. L’arrivée de la médium dans le troisième acte du film va certainement diviser les fans, mais ceux qui resteront dedans jusqu’au bout passeront un excellent moment. Il suffira d’y croire jusqu’au bout et de ne rien lâcher pour vraiment apprécier Insidious de bout en bout. Et quand on croit en avoir fini avec les apparitions qui nous arrête le coeur, ça continue – et ça ne s’arrête pas. J’entendais mon meilleur pote murmurer « bon, ça suffit là, j’en ai marre, faut arrêter maintenant » alors qu’il s’enfonçait les ongles dans les paumes pour résister à l’envie de hurler. Je ne dis pas que c’est LE film le plus terrifiant de la décennie, mais y a moyen de bien flipper sa race, tout dépend de votre niveau de résistance.
Insidious fait flipper de jour comme de nuit, avec des apparitions parfois brèves et discrètes qui nous font nous demander si on a complètement halluciné ou pas, et d’autres qui nous arrivent en pleine gueule et qui nous grimpe dessus pour nous secouer pendant cinq minutes. J’ai passé les trois quarts de la séance à laminer le bras de mon pote avec une main plaquée sur ma bouche. Même quand on sait pertinemment quand ça va faire peur, qu’on sent que ça vient et qu’on se dit « bon ça va là, on sait, ça va arriver par derrière et on va tous sursauter, ouaiiis », le film parvient quand même à nous surprendre et à nous faire l’effet qu’on sentait pourtant venir.
En plus, l’un des fantômes/esprits/démon est un peu l’enfant illégitime de Freddy Krueger et de Darth Maul alors bon, c’est que du bonheur. Pas de CGI, pas d’effets spéciaux pourris, pas de gore inutile, Insidious est vraiment un putain de bon film comme on en voit trop rarement ces derniers temps. James Wan et Leigh Whannell devraient être soudés l’un à l’autre pour ne jamais se séparer et nous pondre encore des merveilles comme celle-ci.
Le film est sorti en DVD mercredi 26 octobre, et je vous conseille vraiment de tenter l’expérience. Côté bonus, ça reste malheureusement trop léger : un entretien avec James Wan et Leigh Whannell et un making of de 24 minutes – c’est pas non plus la dèche ultime, mais on aurait aimé en voir un peu plus.
Dans la série « bandes-annonces à la bourre » voici celle d’Insidious, réalisé par James Wan (Saw, Dead Silence) et produit, entre autres, par Oren Peli (Paranormal Activity).
Un film qui n’a toujours pas de date de sortie française, bien qu’il soit déjà très attendu un peu partout (il sortira le 1er avril aux États-Unis). L’histoire d’un couple dont le fils aîné tombe dans le coma, sans prendre la peine de leur expliquer pourquoi, donnant lieu à un enchaînement de phénomènes étranges et tout aussi inexpliqués. Une médium est engagée, elle explique que le fils se trouve entre la vie et la mort, dans une autre dimension, là où des forces maléfiques tentent de s’arracher son petit corps malade. C’est le père, Josh, qui sera chargé d’aller faire un petit tour dans l’au-delà pour retrouver son fiston.
Alors, comme avec Super 8, on peut jouer à « mais à quoi me fait penser ce film ? » je propose : Paranormal Activity (normal), Poltergeist et The Haunting in Connecticut. Sinon on peut aussi laisser tomber le côté snob et se contenter de prendre le film pour ce qu’il est hein. Mais ce serait moins rigolo.