Wrong Turn 5: Bloodlines : Je vous demande de vous arrêter

Wrong Turn 5: Bloodlines, réalisé par Declan O’Brien, est un de ces films qui aurait mieux faire de rester une petite blague entre réalisateurs amateurs entre deux shots de Jägermeister.

Boooon… bon, bon, bon. Je croyais avoir eu ma dose de sequels moisites avec Grave Encounters 2 mais comme j’ai peur de rien (et que je suis un peu simplette sur les bords), j’ai enchaîné sur Wrong Turn 5.

Et alors là, pour le coup, j’y croyais pas du tout hein. Wrong Turn 3 m’avait déjà bien laminé la gueule question nullité, et Wrong Turn 4 m’avait presque agréablement surprise (sans trop exagérer non plus hein). Du coup, je me suis dit que Wrong Turn 5 se situerait, au mieux, juste entre les deux, et au pire au même niveau que Wrong Turn 3. Imaginez donc ma surprise lorsque je me suis rendue compte qu’il s’agissait du meilleur volet de toute la série. Surpassant le 1 et le 2 de très loin, Wrong Turn 5 se place au rang de chef d’oeuvre, complètement jouissif du début à la fin, au point de m…

…Eh nan mais j’déconne hein, bien sûr qu’il est pourrave.

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Rabid Grannies (1988)

Rabid Grannies est un gros nanard belge sorti en 1988 et réalisé par Emmanuel Kervyn qui traite de cannibales du troisième âge. Imagine que ta grand-mère te prenne pour un gros travers de porc un beau matin. Ross Stewart vous livre sa revue du film en exclusivité intergalactique.

Tourné en Belgique avec un budget de 150 000 $, Rabid Grannies (ou les mémés cannibales en VF) fait parti de ces films issus de la belle époque des années 80. Sorti en 1988, il a remporté le prix des effets gore au 18ème Festival du Film Fantastique de Paris et a tapé dans l’oeil de la Troma* qui en a acheté les droits de diffusion. Rabid Grannies nous présente deux vieilles tantes, Victoria et Elizabeth Remington, qui fêtent tous les ans leur anniversaire dans leur superbe demeure. Cette année encore, pour leur 92 ans, elles ont prévu de recevoir leurs proches en grande pompe. Tandis que les cuisinières s’affairent pour préparer le repas, leur conversation nous brosse un portrait peu reluisant du reste de la famille ; une bande de vautours attirés uniquement par l’argent !

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Wrong Turn 4 : Bloody Beginnings (2011)

Wrong Turn 4 est la première préquelle de la franchise, puisqu’elle a lieu quelque mois (semaines ? jours ? minutes ?) avant les évènements de Wrong Turn. Il fait suite au pire du pire de la franchise, Wrong Turn 3, et parvient heureusement à relever le niveau. Pas de beaucoup, mais c’est toujours ça de pris.

Allez, petit cours de chronologie : Wrong Turn 4 vient après Wrong Turn 3 (jusque là, ça se tient) qui était l’épisode le plus POURRAVE de la franchise et qui venait après Wrong Turn 2 qui était l’épisode le plus COOLOS (grâce à Henry Rollins). Avant ça, il y avait évidemment Wrong Turn, qui était cool bien que vachement plus sérieux que les suivants (mais y avait Eliza Dushku, Jeremy Sisto et Desmond Harrington, et ça c’est bien). Donc, si on récapitule ça donne : Wrong Turn : cool, Wrong Turn 2 : MEGA cool, Wrong Turn 3 : nul nul nul et re-nul à jeter et à brûler. Et Wrong Turn 4 dans tout ça ? A-t-il réussi à faire mieux que Wrong Turn 3 ? Ou pire ? OH MAIS TOUT CE SUSPENSE ME TUE.

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Anthropophagous (1980)

Pour sa première contribution au Blog Horreur, Ross Stewart vous emmène faire un tour en 1980 au pays des cannibales, avec une revue rétro du classique de Joe D’Amato, Anthropophagous. Je compte sur vous pour lui réserver un accueil chaleureux, on n’est pas chez les sauvages ici.

Fan des vieux films d’horreur des années 80-90, je m’évertue encore aujourd’hui à dénicher de vieilles pépites qui viendront agrandir ma collection. Bien sûr dans le tas j’ai eu le droit à mon lot de perles et d’étrons (mais c’est aussi ça la vie d’aventurier du 7ème art).

Et disons le tout de suite, le film qui nous intéresse aujourd’hui, Anthropophagous appartient à la deuxième catégorie. Il a été réalisé par le très prolifique Joe D’Amato, réalisateur et scénariste Italien. De son vrai nom Aristide Massacesi, le cinéaste a utilisé un nombre incalculable de pseudonymes durant sa carrière et a inondé le marché des années 70 jusqu’aux années 90 de centaines et de centaines de métrages. Il a commencé par du western puis s’est tourné vers l’horreur (sans limite pour le gore, voire l’érotique, du moment que ça fait vendre), avant de terminer sa carrière en tournant des films pornographiques. (pour plus de détails je vous invite à allez voir sa biographie détaillée sur Nanarland)

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