Un jeune couple, une voiture, un labyrinthe et un mystérieux assaillant, voici les ingrédients d’In Fear, de Jeremy Lovering. Et c’est une réussite.

Arrêtez-moi si vous avez déjà entendu cette histoire : un jeune couple se rend en voiture vers un festival au fin fond de l’Irlande et décide de s’arrêter pour passer une nuit dans un petit hôtel perdu dans la campagne. Mais un élément extérieur bien mal intentionné va immédiatement s’assurer de leur faire passer la pire nuit de leur vie, les terrorisant par tous les moyens possibles et imaginables. Ça vous parle ? C’est normal, c’est pas le pitch le plus original du siècle.
Mais comme l’ont si bien prouvés les réalisateurs les plus talentueux, le secret d’un bon film ne réside pas forcément dans l’originalité de son concept – je me permets d’invoquer une fois de plus le grand James Wan qui s’en sort très bien avec des thèmes tout à fait classiques (si on oublie Insidious 2, qui n’était vraiment, vraiment pas au même niveau) (mon coeur ne se remet toujours pas de cette déception).
C’est donc dans ce contexte et avec cette histoire que débarque In Fear, de Jeremy Lovering. Un film au scénar tout à fait basique, qui se paye le luxe d’innover et d’instaurer une grosse tension sur trois actes distincts. Pour les références, ça se place entre Dead End de Jean-Baptiste Andrea et Fabrice Canepa pour l’intrigue et Wolf Creek de Greg McLean pour l’ambiance, l’antagoniste et le ressenti final.
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