Jacob Goodnight est de retour dans See No Evil 2, et il a bien l’intention de reprendre là où il s’était arrêté… en 2006.
En 2006 sortait See No Evil, un slasher réalisé par Gregory Dark, avec le géant Kane en psychopathe bourrin – rien de bien révolutionnaire, mais ça se laissait regarder et c’était pas trop mal branlé dans l’ensemble.
Voici la nouvelle bande-annonce d’Hatchet III, réalisé par BJ McDonnell, avec Danielle Harris au top de sa forme.
Le 25 avril 2013 : Aaaaah, voilà, les choses sérieuses commencent. Voici donc le nouveau trailer d’Hatchet III qui balance du lourd et qui nous promet une belle entrée au panthéon des boogeymen inmourrables pour Victor Crowley – qui fait du coup penser au cousin hillbilly de Michael Myers. Ce qui est très bizarre puisque c’est Danielle Harris – qui jouait la nièce de Michael dans Halloween 4 & 5 – mais du coup pas tout à fait impossible. Donc à partir de maintenant je vais partir du principe que c’est Jamie Lloyd qui affronte le cousin de son oncle parce que c’est plus marrant comme ça.
N’empêche que ce nouveau trailer est plutôt cool et que j’ai désormais très très hâte de voir le résultat.
Le 20 mars 2013 : Victor Crowley est de retour ! Après avoir bien foutu la merde dans les deux premiers volets, serait-ce la fin de ce nouveau boogeyman ? Possibeul.
Dans ce troisième épisode, une équipe engagée pour faire le ménage et récupérer cadavres et survivants laissés dans le marais par Victor se retrouve face à face avec le gros méchant mutant pas content. Pendant ce temps là, Marybeth qui digère moyennement la mort de son père et de tous ses camarades, enquête sur l’origine de la malédiction vaudou qui pousse Victor à hanter les environs et apprend qu’elle peut y mettre un terme. Parviendra-t-elle à tout arrêter avant que Victor transforme toute la ville en sashimi ? Se fera-t-elle démembrer comme les autres mais en pire parce que merde, ça fait deux films qu’il lui court après quand même ça commence à bien faire ?
Vous le saurez en regardant Hatchet III. Si vous vivez aux États-Unis. Eh ouais. Y a pas de justice, j’vous dis.
Il aura suffit de trois noms pour me donner envie de regarder Cyrus: Mind of A Serial Killer, ceux qu’on voit sur l’affiche. Danielle Harris et Lance Henriksen, vétérans bien aimés du genre, et Brian Krause. Brian Krause aka le gentil-mignon-tout-doux Leo de la série Charmed. Dans le rôle d’un tueur en série. Comment ne pas avoir envie de voir ça ? Je sais, je sais, vous en mourrez d’envie vous aussi.
Maria Sanchez (Danielle Harris), reporter pour une chaîne câblée, enquête sur la disparition de centaines de personnes dans un coin paumé des zétazunis. Elle fait la connaissance d’Emmett (Lance Henriksen) qui lui balance l’identité du tueur tout naturellement (il le connaissait bien, c’était son meilleur pote)… avant d’ajouter que son reportage ne fera que rouvrir de vieilles blessures, que les victimes et le tueurs ne sont plus là, et qu’il faut tourner la page. Après avoir insisté, Maria parvient à convaincre Emmett de lui raconter l’histoire de Cyrus Danser, tueur en série le plus prolifique de l’histoire des zétazunis.
Le film garde un format classique, entrecoupé de scènes du reportage de Maria, ce n’est pas un fauxcumentaire (oui, j’en ai marre de dire mockumentary, ON SE FRANCISE ICI) et c’est tant mieux. Comme le film repose essentiellement sur des flashbacks, illustrant l’histoire racontée par Emmett, ce n’était pas tellement envisageable autrement.
Malheureusement, c’est un film indépendant à petit budget, et ça se voit. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose, mais je suis une connasse difficile qui aime bien quand les effets spéciaux sont jolis et ne font pas trop cheap. Là pour le coup, c’est moyen. Vous risquez d’avoir un peu de mal à rentrer dans le film, à cause de l’aspect caricatural des personnages et du côté cheap qui pique les yeux. Mais ne vous laissez pas décourager. Les choses s’arrangent une fois que Brian Krause apparaît. Et, petite note : quand je serai riche, je payerai Lance Henriksen pour qu’il me lise une histoire tous les soirs. Non, pour qu’il me lise tout ce que j’ai à lire au quotidien. Sa voix est magique.
Alors oui, bon, on se demande souvent comment il peut raconter des trucs auxquels ni lui, ni son pote Cyrus, ni personne de son entourage n’a assisté, mais soit.
Quoiqu’il en soit, Brian Krause en serial killer, j’y croyais pas des masses mais au final, j’adhère. Mon gros problème maintenant, c’est le côté « je fantasme sur un personnage immonde », mais bon, je commence à avoir un peu l’habitude. Je sais qu’il n’a pas joué que le rôle de Leo dans sa vie, mais c’est quand même pour ça qu’on le connait. Heureusement, on oublie trèèèès vite le gentil petit être de lumière tout bisounours. Une performance solide nous éloigne de tout rôle passé. Brian Krause est très bon dans le rôle de Cyrus. Convaincant, flippant, attendrissant par moments (non mais faut le voir pour le croire aussi, me prenez pas pour une dingo) – bref, impeccable.
Big up de cristal à la scène d’allaitement qui m’a donné envie de sauter dans le premier train pour Paris pour aller rejoindre ma mère en pleurant dans sa robe de chambre. C’était pas très très rigolo mais un peu quand même à la fois, dans le genre « je rigole pour pas vomir partout ». Et comme je suis une petite nature, les scènes de Cyrus enfant m’ont brisé le coeur, SANS PARLER DU CHIEN BORDEL DE MERDE. Oui, je fais partie de ces gens (78% de la population) qui ont plus de peine pour les animaux morts dans les films que pour les humains.
Et puis à un moment, on se dit « Tiens, c’est chiant un peu ». Alors Cyrus entend notre appel et se bouge le derche. Et ça redevient un peu cool. Et y a certaines visions dont j’aurais bien aimé me passer, mauvaise ambiance visuelle garantie. C’est cheesy, les plus blasés d’entre vous vont jouer les relous je le sais, mais calmez vos races un peu, merde. (en vrai je me parle un peu à moi-même là, parce que j’ai été tentée de faire ma pute sur ce film parce qu’il ne m’a pas totalement fascinée).
Côté glauque, ça y va par petites doses. Le contraste entre la voix super calme d’Emmett et ce qu’il raconte a un côté perturbant, dans le sens où on écoute comme si c’était Papy qui nous racontait une histoire, mais du coup on passe un peu à côté de l’horreur de l’histoire. Un décalage un peu chelou mais intéressant. Ça part un peu dans le délire torture porn par moments par contre, et ça, comme c’est pas mon genre de prédilection, ça m’a saoulée. Mais ça reste léger, et l’équilibre est rapidement rétabli, donc ça passe.
Et puis la fin arrive, avec ses gros sabots. Alors non, c’est pas le twist du siècle non plus, et ce n’est pas tout à fait ce à quoi on s’attendait, on est quand même surpris – on gagnera pas notre carte de membre du club des petits détectives sur ce coup. Mais à la fin, tralala, la boucle est bouclée, on a bien rigolé, on s’est un peu ennuyé par moments, mais on a bien kiffé. Me demandez pas pourquoi je suis passée à la troisième personne d’un coup, j’ai voulu parler au nom du peuple et je me suis emmêlé les pinceaux.
Bref, jetez-y un oeil, ça vaut quand même le coup, même s’il ne vous laissera pas un souvenir impérissable. Je pense que ça reste un film de fans/pour fans, comme beaucoup de petits films indépendants. Par contre j’exige des explications pour le « based on true events », parce que ça commence à bien faire d’utiliser cette mention pour tout et n’importe quoi.
Adam Green, pourquoi fais-tu ça ? Pourquoi m’envoies-tu au tapis avec Frozen, me poussant à chanter tes louanges, pour ensuite me mettre un coup de pelle dans la carotide ? Moi qui te soutiens depuis toujours. Moi qui avait tellement envie d’aimer ce tant attendu Hatchet 2. En te voyant gerber tes tripes dans la scène d’ouverture j’ai senti que quelque chose n’allait pas. J’aurais pourtant aimé me tromper.
REJOUISSANCE BONHEUR JOIE EXULTATION AMOUR PAIX ET TRIPAILLE !
Oui, tout ça, car enfin le trailer nouveau est arrivé. Je fais genre c’est une exclu parce qu’en vrai ça fait un moment qu’il est dispo mais j’étais pas là alors ça compte pas. Cette bande-annonce nous promet une sortie en salles non censurée, du gore comme on en voit rarement au cinéma, du sang par hectolitres, une version non-coupée, bref des trucs stylés quoi. Mais je vous rappelle gentiment, au cas où ça vous aurait échappé un instant, qu’ici c’est la France, et que toutes ces promesses concernent les États-Unis. En France, aucune sortie n’est encore annoncée et ça pue le DTV à plein nez, en import même si on n’a vraiment pas de bol. C’est con hein.
Mais c’est pas grave, pour l’instant on kiffe la bande-annonce et on garde espoir, la sortie est prévue pour le 1er Octobre aux stazunis, et en attendant moi je continue à guetter une éventuelle date française. Je vais peut-être envoyer des photos érotiques à Adam Green pour qu’il fasse pression sur les distributeurs français, ça peut peut-être marcher.