Holliston est une série qui sera diffusée en avril sur la chaine FEARnet (que nous n’avons pas ne France, évidemment). Vendue comme une sitcom qui mélange Evil Dead II et The Big Bang Theory, Holliston promet d’envoyer du gros lourd et du guest en folie.
Une sitcom pour les fans de films d’horreur, réalisée par des fans de films d’horreur ? Il semblerait que ce messie soit sur le point d’arriver – du moins aux États-Unis – sous la forme de la série Holliston. Mais qui donc est à l’origine de ce projet incroyable ? Adam Green, réalisateur de Hatchet I & II et de Frozen, et son pote Joe Lynch, réalisateur de Wrong Turn 2 (le meilleur des 4, je maintiens) – soit deux mecs qui ont déjà bien fait leur place dans le milieu et qui ont un avenir prometteur.
Dans Holliston, Adam et Joe incarnent deux réalisateurs de films d’horreur en herbe qui enchainent galère sur galère dans tous les domaines (boulot, vie quotidienne et sexe opposé). Et si on en croit le premier teaser, ça promet d’envoyer du très très gros parpaing – vous pouvez même jouer à compter les guests qui s’incrustent joliment dans cette petite série – John Landis, Kane Hodder, Derek Mears, Tony Todd, Danielle Harris, Bill Moseley, bref, des visages bien connus des fans du genre et qu’on prend toujours énormément de plaisir à retrouver.
Et bonus, le petit sketch intitulé The Pitch dans le quel Adam Green et Joe Lynch proposent leur idée de série aux grands patrons de FEARnet.
La diffusion est prévue pour le 3 avril 2012 aux États-Unis… à suivre, donc !
Depuis que j’ai vu Hatchet, j’ai pris la décision de surveiller Adam Green de très près. Sauf que nous vivons en France, et que la plupart des films d’horreur intéressants qui sortent aux États-Unis ne passent jamais par notre beau pays (ou sortent en DVD pendant qu’on a le dos tourné, sans aucune pub, histoire qu’on ne soit jamais au courant). Du coup, j’entends parler de Frozen depuis cet été et la date de sortie française est toujours fixée à « prochainement » (comprendre : « jamais, mais continue à espérer petit papillon« ). J’ai donc remué ciel et terre (au moins) pour me procurer ce film à propos duquel je n’arrêtais pas de lire du bien, et je ne regrette rien. Mon âme est souillée à jamais, mais ça je peux vivre avec.
Adam Green, pourquoi fais-tu ça ? Pourquoi m’envoies-tu au tapis avec Frozen, me poussant à chanter tes louanges, pour ensuite me mettre un coup de pelle dans la carotide ? Moi qui te soutiens depuis toujours. Moi qui avait tellement envie d’aimer ce tant attendu Hatchet 2. En te voyant gerber tes tripes dans la scène d’ouverture j’ai senti que quelque chose n’allait pas. J’aurais pourtant aimé me tromper.
REJOUISSANCE BONHEUR JOIE EXULTATION AMOUR PAIX ET TRIPAILLE !
Oui, tout ça, car enfin le trailer nouveau est arrivé. Je fais genre c’est une exclu parce qu’en vrai ça fait un moment qu’il est dispo mais j’étais pas là alors ça compte pas. Cette bande-annonce nous promet une sortie en salles non censurée, du gore comme on en voit rarement au cinéma, du sang par hectolitres, une version non-coupée, bref des trucs stylés quoi. Mais je vous rappelle gentiment, au cas où ça vous aurait échappé un instant, qu’ici c’est la France, et que toutes ces promesses concernent les États-Unis. En France, aucune sortie n’est encore annoncée et ça pue le DTV à plein nez, en import même si on n’a vraiment pas de bol. C’est con hein.
Mais c’est pas grave, pour l’instant on kiffe la bande-annonce et on garde espoir, la sortie est prévue pour le 1er Octobre aux stazunis, et en attendant moi je continue à guetter une éventuelle date française. Je vais peut-être envoyer des photos érotiques à Adam Green pour qu’il fasse pression sur les distributeurs français, ça peut peut-être marcher.
En apprenant la sortie prochaine d’un Hatchet 2, et ayant gardé un souvenir plutôt agréable du premier, j’ai décidé de me le remettre en mémoire. Et depuis je gave tout mon entourage avec ça. Je sais pas encore où j’avais la tête lors de ma première tentative – mieux vaut ne pas le savoir – mais je n’étais sûrement pas très concentrée, puisque je ne me souvenais pas de grand chose si ce n’est que c’était chouette. Et si Hatchet a une si bonne réputation parmi les amateurs du genre, c’est pas pour rien. Les fans d’horreur sont bien connus pour monter au créneau au moindre affront et pour se réunir ou se diviser avec une dévotion sans pareille selon le film dont il est question (exemple récent : la franchise Saw, il y a les pour et les contre, et chacun défend son point de vue avec ardeur… bien que j’ai du mal à concevoir l’existence d’un argument « pour » valable mais moi j’dis ça, j’dis rien hein…). Tout ça pour dire qu’en ce qui concerne Hatchet, je suis fière de faire partie de ceux qui le classent au rang de culte sans rechigner et sans même prendre la peine d’essayer de paraître un tantinet objectif.
Ca c'est pour capter votre attention.
Eh déjà, le cadre est cool : un bayou de la Nouvelle Orléans. Avec un scénario simple comme bonjour : un groupe de personnes aux particularités diverses (du couple de vieux aux actrices de soft-porn en passant par le héros fraîchement largué accompagné par son pote black) se retrouve perdu dans les marécages réputés hantés. On nous raconte la légende de Victor Crowley, né affreusement déformé, ayant vécu seul avec son père qui le cachait des gens qui passaient leur temps à se moquer de lui et à le martyriser. Un soir d’Halloween, des gamins voulant jouer un tour à Victor dont le père s’était absenté, balancent des pétards sur le porche de sa maison qui prend feu, coinçant le pauvre petit à l’intérieur. Son père voyant ça à son retour, se précipite vers la porte, coincée, alors que Victor tente désespérément de l’ouvrir de son côté. Le père saisit alors une hache et attaque la porte dans le but de la défoncer et de libérer son fils, sauf que comme il était juste derrière, il se la prend dans la tête. Et meurt. Et depuis, il paraîtrait qu’il passe le plus clair de son temps à dégommer tous ceux qui se perdent dans les marécages et qui s’aventurent sur son territoire.
Vous l’aurez compris, le but de Hatchet n’est pas de révolutionner le genre avec un concept inédit. C’est un film fait par des fans, pour des fans, et dont l’intention est plutôt de rendre hommage aux bons vieux slashers américains que nous chérissons tant, chef-d’œuvres et navets inclus. D’ailleurs, les habitués seront ravis de voir apparaître deux guest stars dans les vingt premières minutes du film : Robert Englund et Tony Todd. J’avoue, quand je les ai vus, j’ai couiné. Il y a des seins, du sang, des tripes, éparpillées à l’aide de meurtres bien violents. Sans aller dans l’insoutenable, il m’a quand même été difficile de ne pas grimacer à plusieurs reprises – Victor Crowley est un barbare, et le générique nous apprendra qu’il est la troisième grosse guest star du film. Cette armoire à glace du nom de Kane Hodder à en effet porté le masque de Jason Voorhees à plusieurs reprises (Un Nouveau Défi, L’Ultime Retour, Jason en Enfer et Jason X).
Pour ce qui est des personnages, bien que collant tous à des stéréotypes courants dans le genre, ils tiennent plus ou moins la longueur. Ma préférence ira à Misty (Mercedes McNab), bimbo blonde écervelée, et à Marcus (Deon Richmond), l’incontournable « noir rigolo » (de toute façon c’est soit ça, soit des pseudo bad boys au langage ordurier…). La scène où Ben (le pleurnichard – Joel Moore) tente de draguer Marybeth (la fille mystérieuse – Tamara Feldman) dans le minibus m’a fait rire pendant une demi-heure (bon, ceci dit, je suis un public facile). Une fois Victor Crowley sur place, les morts s’enchaînent, toutes relativement satisfaisantes et la course poursuite ne s’arrête pas. Et dans la série « quand c’est fini, ça recommence », on a droit à quelques rebondissements nécessaires à la continuité du film. Victor Crowley c’est un peu le cousin consanguin arriéré de Jason – son Crystal Lake, c’est le bayou. Et puis ceux qui déplorent le manque de gore dans la franchise Vendredi 13 pourront bien fermer leur bouche, parce que Victor c’est pas un guignol. La scène de retournage de cou me file encore des frissons dans les cervicales.
Bon, pour ceux qui veulent vraiment chipoter, je suis sûre que vous trouverez plein de trucs à reprocher à Hatchet/Butcher (moi ce que je comprends pas c’est l’intérêt d’utiliser un autre mot anglais pour le titre français, mais ça hein…), mais moi je m’arrêterai à mon impression positive. Et j’attends le 2 au tournant !
Et parmi mes nouvelles résolutions pour cette années se trouve celle de vous mettre systématiquement un lien pour acheter le DVD dont je cause, et la bande-annonce pour vous donner une petite idée. Après, y a aussi celle de poster plus souvent mais on va pas non plus trop s’emballer.