Mon amour pour les années 90 est loin d’être un secret pour celles et ceux qui me suivent depuis longtemps, et comme je suis toujours à la recherche d’un nouveau prétexte pour le crier sur tous les toits, quel meilleur moyen que de les inscrire dans l’inauguration d’une nouvelle rubrique ?
Ça s’intitule Fashion Victims, parce que je suis une pro des bons mots, et c’est donc l’occasion de revenir sur les meilleurs looks de l’histoire du cinéma d’horreur à travers différents thèmes, pour se délecter de ce que les costumiers ont fait de mieux dans le genre.
Voici donc une première sélection des meilleurs styles vus dans les films d’horreur des années 90 – ce n’est qu’un premier épisode, parce qu’il y a beaucoup de matière, mais il fallait bien commencer quelque part…
Axel Zita, qui officie habituellement sur Gentlemec, a découvert Urban Legend cette semaine. Du coup, il vous force aujourd’hui à revivre ça avec lui, et tente de vous expliquer pourquoi c’est une pure tuerie. (Rappel : si vous voulez écrire pour le blog horreur > jack@madmoizelle.com).
Tu as sans doute entendu parler de Urban Legend, ce film délicieusement vintage que l’on regarde lors de soirées bières/chips en rigolant grassement. La trilogie Urban Legend, c’est le genre de soirée DVD qui fait plaisir à l’approche d’Halloween. Le style de films qui fait pas (trop) peur, où ça gicle bien, avec des mises à morts plutôt sympatoches et des acteurs qui y touchent leurs premiers cachets. Forcément, c’est du classique ; forcément, c’est du pourri ; et forcément, c’est culte.
En ce qui concerne la saga Urban Legend, y a deux écoles : ceux qui trouvent ça encore plus pourri que Destination Finale (et qui n’ont rien compris, comme dirait Colonel Reyel à la fin d’Aurélie) ; et ceux qui le jugent à sa vraie valeur, et se délectent de la magistrale dégénérescence des épisodes de la trilogie.
Bon, avant que j’énumère les raisons pour lesquelles Urban Legend, ça défonce, jouons cartes sur table. Au début, je voulais balancer un top 10 des morts les plus lolantes, un peu comme celui que Mandy vous avait concocté avec Destination Finale. Mais comme YouTube est une biatch qui a décidé de contrecarrer mes plans, on devra faire sans certaines scènes qui m’ont fait recracher ma bière, et j’en suis profondément désolé. Mais on s’en fout, venons-en aux 3 big trucs qui font que vous ne pouvez pas louper Urban Legend.
1. Parce que bordel, les mises à morts sont hyper-cool
Que ce soit un chien dans un micro-ondes, une meuf qui se fait attaquer par des araignées qui sortent de son propre corps, ou un blaireau qui crame dans une cabine UV, on peut dire que les mecs chargés de compiler des légendes urbaines pour le film se sont fait plaisir. Et pour vous prouver que je vous dis pas des conneries, voici la scène bien crado qui fait vomir. Vous vous êtes déjà demandé ce que ça faisait de se réveiller dans une baignoire pleine de glaçons, et de voir qu’on vous a piqué un rein, en mode Charlie the Unicorn ? Ben ça a l’air de faire bizarre.
Ah ouais au fait, c’est un peu dur à regarder quand on vient de manger.
2. Parce qu’y a Freddy Krueger et Lex Luthor dedans
Oui, vous avez bien lu. Dans Urban Legend, y a Robert Englund, môssieur Freddy Krueger. Et y a aussi le Lex Luthor de Smallville, la biatch blonde d’American Pie et (attention les filles) JARED LETO. Oui, le premier épisode d’Urban Legend est truffé d’acteurs qui ont réussi à trouver du boulot après. Comme quoi, les slashers mènent à tout. Pour voir Lex Luthor avec des cheveux, regardez-moi cette bande-annonce qui déchire.
Dans le deuxième, y a aussi le Dr Cameron de House, et une Eva Mendès goudou. Rien que pour ça, le 2 est indispensable. Bon par contre, faut pas déconner, ils ont pas réussi à avoir du people pour le troisième. Mais c’est pas pour ça que c’est une grosse daube hein, ça c’est la faute aux effets spéciaux tout pourris.
3. Parce qu’après le premier, ça part complètement en vrille
Et ouais, après le premier, on commence doucement à rentrer dans le WTF. Urban Legend : Final Cut (traduit par Coup de grâce, allez savoir pourquoi) est un film assez relou, mais constellé de scènes complètement ouf et de punchline de malade comme « Lâche ce flingue, espèce de fils de pute psychotique ! ». Ouais, ça envoie du FAT, et avec le 3 ça ne s’arrange pas. On vire carrément dans le surnaturel, avec le fantôme d’une gonzesse qui a piqué son maquillage à la gamine de l’exorciste. Tout le budget du film est parti dans les mises à mort, alors vous vous doutez bien que question gore, on a mis le paquet. Entre le coup des araignées (attention, c’est méga dégueulasse) et le « Salut je te tabasse et je te tranche la gorge avec une bouteille cassée », y a de quoi partir aux toilettes pour rendre son dîner.
Maintenant, vous savez ce qui vous reste à faire. Sur ce, je vous laisse avec Lex et son chien :