Chucky qui (hihi, « tcheukiki ») tabasse une maîtresse d’école, ça a de quoi faire rêver les moins scolaires d’entre nous, mais ça peut aussi laisser quelques traumatismes au passage.
Comme je vous l’ai déjà raconté dans cet article, Chucky, La Poupée de Sang, a été mon premier vrai traumatisme. C’était la première fois qu’un film d’horreur me faisait l’effet escompté, et je l’ai assez mal vécu. Et parmi les scènes qui m’ont marquée, celle du meurtre de la maîtresse figure probablement sur la plus haute marche du podium (avec en deuxième position la scène dans l’usine de jouets à la fin, quand Chucky se plante un couteau dans le moignon pour s’en faire une arme et celle où il traque Kyle dans sa chambre en la traitant de (sale ? grosse ?) pute, si mes souvenirs de VF sont bons).
Je me souviens avoir trouvé cette scène TELLEMENT violente, et Chucky TELLEMENT maléfique et méchant et mauvais et aaah, putain, c’est à ce moment précis que j’ai perdu le contrôle de ma vessie et de tous mes autres organes d’ailleurs, et que j’ai compris que j’avais trouvé mon maître.
La façon dont il avance vers elle avec sa grosse règle en bois dans la main et le visage plein de haine, brrr, ça m’a flinguée sur place.
Bon, depuis j’ai vu le film 7 ou 8 fois donc maintenant ça va mieux, mais quand même, je considèrerais toujours ce film comme celui qui a réussi là où tous les autres avaient échoué jusque là, ce qui lui confère donc un certain cachet, malgré tout. Et c’est aussi pour ça qu’il restera toujours mon préféré de la franchise (avec le premier juuuste derrière, évidemment).
Moi, c’est la poupée qui me faisait flipper. Même si je regardais la saga sans problème, je ne peux toujours pas dormir avec une poupée dans la chambre. Qu’elle soit en plastique ou porcelaine.
bof, les poupées ne me font pas trop peur, quoique Annabelle est bien flippante. Je trouve cette scène trop peu réaliste pour faire son petit effet. J’ai presque rigolé quand Chucky marche de manière raide et claudicante. Le monstre du Labyrinthe de Pan m’a bien fait plus de cauchemars que Chuck en dépit de la même démarche assez lente.
Première vrais frayeure et nuit blanche pour moi, je me souviendrais toujoirs de l’horrible introduction du film qui traumatisé le gamin de 10 ans que j’étais.