Michael Myers, une jolie infirmière et un bain bouillant – c’est le programme de la séance de thanatologie du jour !

Eh, ça faisait longtemps qu’on s’était pas fait une petite scène de mise à mort à la cool, hein ? Vu qu’on commence sévèrement à se peler les miches, j’ai trouvé pile ce qu’il nous faut pour vous réchauffer et réanimer la séquence Thanatologie du Blog Horreur, grâce à notre cher ami Michael Myers.

Retour en 1981 avec Halloween II, réalisé par Rick Rosenthal (qui a aussi réalisé Halloween: Résurrection en 2002, avec Jamie Lee Curtis et Busta Rhymes), dans lequel Michael Myers s’en prend au personnel de l’hôpital dans lequel la pauvre Laurie Strode tente de récupérer après les évènements du premier volet.

Dans cette scène, Michael, qui reste un petit blagueur au fond, s’attaque à une jolie petite infirmière qui croit avoir à faire à son petit ami et qui s’apprête à lui faire plein de choses sales dans un grand bain bouillant. Manque de pot, ce n’est pas lui, et ça tourne assez mal pour sa petite gueule.

Si y a des spécialistes du matériel d’hôpital dans les années 80, j’aimerais bien qu’on m’explique l’intérêt d’une baignoire qui pousse la température de l’eau jusqu’à celle d’un lac de lave en fusion, parce que j’avoue que je comprends pas bien, à moins que ce soit un évier géant dans lequel on stérilisait le matos mais bon à ce moment là tu vas pas planter ton cul là-dedans alors non, vraiment, je comprends pas, j’ai dû rater une info, JE ME SENS STUPIDE AIDEZ-MOI.

Surtout qu’en réalité, si on en croit le commentaire DVD, l’eau du bain était absolument glaciale pendant le tournage.

Si cette suite vous paraît plus violente que le premier film, c’est normal – et c’est à cause de/grâce à John Carpenter (qui a refusé de réaliser cette suite mais qui a quand même écrit le scénario). En effet, jugeant le film trop fade, il a décidé de retourner certaines scènes pour les rendre plus gores et plus violentes (au grand désarroi de Rick Rosenthal qui n’approuvait pas du tout), notamment pour coller aux attentes créées par la grande mode des slashers sortis après Halloween. Il avait peur que le film se plante s’il manquait de violence et de nudité.

Finalement, ce n’était pas une si mauvaise idée vu que, même s’il a eu moins de succès que le premier, le film a quand même rapporté plus d’argent que Vendredi 13, Hurlements et The Omen III, sortis la même année.

Comme quoi hein, un bon peeling vaut tous les scénars du monde.