Feast (2005)

Feast est un film incroyable, sorti en 2005 et réalisé par John Gulager, dans lequel des créatures dégueulasses harcèlent une bande de gens coincés dans un vieux bar poussiéreux. C’est gore, c’est drôle, et ça se mange sans faim.

Feast est un film que je cale DI-RECT dans la case des Indispensables, parce qu’il défonce vraiment sa grosse race et que si vous l’avez pas vu, c’est très grave (non en fait c’est pas grave, vous allez pouvoir connaître le bonheur de découvrir cette merveille, je vous envie en vrai). Feast est un film de monstre presque classique, mais qui s’autorise quand même quelques surprises et transgressions – pour notre plus grand plaisir. C’est l’histoire d’une bande de gens qui se trouvent au mauvais endroit au mauvais moment (un bar poussiéreux) et qui se retrouvent assiégés par une horde de monstres bien cheums qui dégoulinent (et qui ont de bien trop grandes dents). Ils doivent alors se battre pour leur survie, mais ça va pas être de la tarte, vous vous en doutez. Et alors ce qui est assez cool, c’est que vous croyez deviner rapidos qui va vivre et qui va mourir, mais en fait c’est un peu plus compliqué que ça. Vous verrez.

Un casting qui défonce… puis qui se fait défoncer

Déjà, un petit mot à propos du casting : Y A HENRY ROLLINS !!! Et ouééééééé. Celui qui a fait de Wrong Turn 2 l’un des meilleurs films de mutants consanguins du monde. LE badass par excellence, Mr. Black Flag. On y trouve également Clu Gulager (père de John, le réalisateur), qu’on avait déjà vu dans Le Retour des Morts-Vivants dans le rôle de Burt, mais aussi dans La Revanche de Freddy (entre autres hein, le monsieur ayant une filmographie longue comme la jambe droite d’Adriana Karembeu). À leurs côtés, il y a également Balthazar Getty, Navi Rawat, Judah Friedlander, Krista Allen ou encore Eric Dane (avis aux fans de Grey’s Anatomy). Une bien belle brochette de warriors, en somme. Mais sachez néanmoins que la plupart d’entre eux se fait salement ratatiner par les bestioles de Feast – qui sont vraiment, vraiment, vraiment pas gentilles. Et quand on croit en avoir niqué un, on se rend compte qu’en fait c’était qu’un bébé (alors imaginez la gueule des parents). TROP LA FÊTE.

Feast ne s’embarrasse pas d’un scénario trop lourd, blindé d’explications quant au pourquoi du comment de l’existence des bestioles. Et ici, c’est tant mieux. Il y a bien assez d’action à se mettre sous la dent, inutile de combler les vides avec un semblant de backstory – disons que Feast n’est vraiment pas là pour vous faire réfléchir, juste pour vous offrir des tueries et des bastons sur un plateau d’argent. Et franchement, c’est tant mieux. Y a rien de pire qu’un film qui essaye de faire croire qu’il a plus à offrir et qui s’appuie sur des poches de vide pour essayer de faire tenir son scénario debout. John Gulager a eu la décence – et l’humilité – de la jouer franco avec nous dès le départ. On est là pour voir des grosses bestioles manger des gens (et leur vomir dessus aussi) (brrr, rien que d’y repenser BWAH) et pour se marrer comme des boeufs.

Une comédie qui suinte et qui pique

Mais comme je vous le disais, John Gulager ne s’est vraiment pas foutu de notre gueule puisqu’il parvient quand même à nous surprendre et à renverser la situation à chaque fois qu’on croit avoir tout anticipé. Gentiment, sans effort, il nous met deux trois claques dans la gueule avec humour et finesse. Enfin, finesse… on se comprend. Du coup, Feast vient se placer tranquillement dans la case comédie horrifique, sans que ça ne perturbe personne. Bim. Et ce qui est vraiment, vraiment cool, c’est qu’il est très difficile de ne pas accrocher immédiatement au film. Une fois que vous êtes lancé, c’est quasiment impossible de décrocher.

N’OUBLIEZ PAS : ne cherchez pas à grignoter devant Feast, c’est pas possible. Au début, vous repenserez à mon conseil en vous disant « pff, mais quelle grosse tapette cette Mandy, genre on peut pas manger devant Feast mais HAHAHA laissez-moi rire » et après vous comprendrez bien vite de quoi j’parlais. Faites confiance à Tata. Et v’nez pas vous plaindre si vous vomissez dans votre popcorn.

Bref. C’est les vacances, profitez-en, jetez vous sous la couette, lancez Feast, et amusez-vous mes braves. Et avant que vous me demandiez ce que valent les deux suites, sachez que je n’ai pas encore eu le courage de les regarder parce que j’ai peur d’être déçue. Mais si elles sont cool, je vous en reparlerais probablement.

11 réflexions sur “Feast (2005)

  1. Hey,

    juste un petit passage pour te dire que ton blog est vraiment super ! Je me reconnais pas mal dans ce que tu écris, ça fait plaisir de voir qu’il y a d’autres filles dérangées sur Terre héhé.

    Je me suis fait tout ton blog pour nous préparer, à une amie (tout aussi fan de films d’horreur que nous!) et moi une bonne petite soirée d’Halloween et mes choix ont été :

    -Session 9
    -The Tunnel
    -Atrocious
    -Lake Mungo

    Alors MERCI car ça, on peut dire que c’était une soirée d’Halloween réussis, je n’ai pas dormis pendant deux (putains) de jours, et j’ai réussis à dormir ensuite mais avec la lumière allumée pendant 2 semaines !

  2. Bon bah, il va falloir que je le regarde ! J’ai beaucoup hésiter à le regarder, mais bon, de toute façon un jour où l’autre, je le verrais.

    Henri Rollins a une coupe de cheveux à chier ! Je le préfère dans Sons of Anrachy. Bon ok, il joue un nazi, mais les cheveux rasés, ça lui va mieux. 🙂

  3. Je plussoie, Feast est une tuerie. Les suites font peine, z’ont voulu ajouter des CGI/plan vert et ça pue le manque de moyens. C’est assez flagrant dans le 2. La 1ère partie, tu te dis cool, c’est pas trop cheap et vers la moitié, tu conclues que la prod ne voulait plus financer quoique ce soit et ça se voit… Bref, sans intérêt, sauf si voir un nain, ‘fin une personne de petite taille, se faire défoncer le bidou, vous intéresse.

    Dis Mandy, une liste de films méconnus pour la 1ère journée de l’année, c’est possibeule ? Pas le goût de mater des DA sur TF1 un lendemain de fête…

    • Pour a 1ère journée de l’année ça va être auch mon enfant, ça fait un peu short. Par contre je prépare un concours pour les parisiens, mais si tu l’es pas c’est nul.

  4. OUI, OUI, OUI ! C’est trop bien Feast, un film à voir absolument.

    Pour Casper, voici une petite liste de films pas très connus mais qui valent le détour selon moi (chacun à sa façon…) :

    Spookies (réalisé en 1987 par Genie Joseph : une bande de jeunes ayant perdu leur chemin, décide de passer la soirée dans une grande maison située au milieu d’un cimetière. ATTENTION, ce film c’est vraiment un concentré de n’importe nawak !)

    Blood Dinner (réalisé en 1987 par Jackie Kong : Deux frères se lancent dans une série de meurtres afin de ramener à la vie une déesse égyptienne. Drôle et gore !)

    Body Trash (réalisé en 1993 par Philip Brophy : une nouvelle vitamine est testée secrètement sur les habitants d’une petite bourgade australienne. Il en résulte des effets secondaires imprévisibles et dévastateurs.)

    Mars à Table (réalisé en 1999 par John Paizs : une invasion de martiens plus drôle qu’horrifique.)

    Le Couvent (réalisé en 2000 par Mike Mendez : un groupe d’étudiants s’aventure dans un couvent abandonné, réputé hanté, tandis que des apprentis satanistes sont déjà sur les lieux et essayent de réveiller les esprits des morts.)

    Club Dread (réalisé en 2004 par Jay Chandrasekhar : un slasher au Club Med.)

    Et bonne année tout le monde !

    • Hahaha merde, Le Couvent, j’en ai un vague souvenir, j’ai maté ça un samedi après-midi quand j’avais genre 16 ans, complètement pétée avec des potes en criant et en rigolant comme des boeufs. Faudrait que j’me le refasse un de ces quatre.

  5. AAAh Feast, certainement l’un des films que j’ai le plus visionner pour son coté délirant et assumé. Par contre effectivement les 2 suites ne sont clairement pas du même niveau. Je les ai vu une fois et ça m’a suffit.

  6. Pingback: Piranha 3DD : nouvelle bande-annonce | Le Blog Horreur

  7. Je te conseille de voir le 2 et le 3 Mandy, ça va encore plus loin dans le grand n’importe quoi, c’est jouissif. Comme tu es fan du 1er tu ne devrais pas trouver les suites décevantes. Particulièrement le 2 qui est mon préféré.

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