P2 (2ème sous-sol en VF) – que j’appellerai affectueusement Pitou – est un film de Franck Khalfoun dans lequel Rachel Nichols et ses énormes seins se retrouvent pris au piège et traqués dans un parking souterrain.
J’avais entendu parler de P2 à sa sortie en 2007, et avant même que je commence à me poser la question de si je voulais le voir ou non, il m’a semblé ne lire que des critiques négatives du film. Du coup, je me suis dit que j’avais autre chose à faire que de consacrer mon temps au décolleté de Rachel Nichols, et j’ai totalement oublié le film. Et puis, histoire de ne pas mourir idiote, je me suis décidée à y jeter un oeil. Et finalement, j’ai pas du tout détesté. J’ai pas adoré non plus, mais je m’attendais à quelque chose de tellement différent, et de tellement plus naze, que j’ai été agréablement surprise. Et c’est pile dans le thème actuel puisque ça se passe un 24 décembre. (note : j’ai écrit cette revue bieeeen avant le 24 décembre, ceci expliquant cela. preuve que je suis une grosse connasse qui retient ses revues en otage pendant mille ans) (et c’est donc pour ça que vous avez droit à deux revues en un jour, et non parce que je me suis mis un coup de pied au cul niveau productivité).
Et si on passait Noël à frôler la mort dans un parking souterrain ?
Pitou, c’est donc l’histoire d’Angela, une working girl dévouée qui bosse ultra-tard le 24 décembre parce que pourquoi pas. Attendue par sa famille pour fêter Noël dans les règles de l’art, elle tente par tous les moyens de boucler ses dossiers à temps pour filer les rejoindre. Mais elle enchaîne tuile sur tuile – sa voiture ne démarre pas, elle ne peut plus accéder aux ascenseurs, les portes de l’immeuble refusent de s’ouvrir, son taxi se barre sans elle – et se retrouve donc coincée dans le parking souterrain de l’immeuble. Et comme si ça ne suffisait pas, Tom, le jeune gardien du parking a un léger faible pour elle et en a un peu marre de passer Noël tout seul. Alors il décide de la séquestrer pour lui offrir un super repas de Noël dans une ambiance pas glauque pour un sou.
Angela finit par réussir à s’échapper, et après ça fait comme dans un épisode de Tom & Jerry en beaucoup moins drôle. Tom est hyper malsain, complètement dérangé et tellement déphasé qu’il n’existe absolument aucun moyen de raisonner avec lui. Ce qui rend la situation encore plus frustrante, il a la tête enfoncée tellement loin dans ses fesses qu’on ne peut pas compter sur un éclair de lucidité pour le faire revenir à la raison. Du coup, le désespoir d’Angela est vachement compréhensible. Et Tom est très, très, très, TRÈS énervant. On a envie de le secouer dans tous les sens en lui hurlant TON CERVEAU EST MALAAADE TOM, MAINTENANT FERME TA GUEULE ET RETOURNE ÉCOUTER ELVIS CHEZ TA MÈRE.
Mais au lieu de ça, on passe tout le film à regarder Angela (et ses énormes seins) (désolée hein, j’insiste, mais ils lui ont foutu un décolleté de dingo et j’ai passé tout le film à la regarder droit dans les seins) (j’vous jure hein, c’est impossible de faire autrement, essayez, vous verrez) tenter d’échapper à ce gros malade. Bon, j’ai un énorme reproche à faire à Pitou : il y a un cassage d’ongle TOTALEMENT INJUSTIFIÉ que j’ai heureusement vu venir et donc j’ai pu me cacher les yeux à temps, mais putain, c’était pas cool. Je suis une phobique des ongles abîmés, c’est un des trucs que je redoute le plus dans les films d’horreur (avec les fractures ouvertes). Du coup j’ai dû éviter la main droite d’Angela du regard pendant une heure et c’était chiant.
C’est pas très bien mais un peu quand même
Et ce que je ne savais pas avant de regarder le film, c’est qu’il s’agit d’une production Alexandre Aja/Gregory Levasseur, qui ont également géré le script avec Franck Khalfoun. Alors quand on sait qu’ils s’y sont mis à TROIS pour pondre P2, on se dit que quand même, ça fait un peu faiblard pour un travail d’équipe. P2 est divertissant, certes, mais ça casse pas trois pattes à un canard, alors je sais pas comment ils se sont réparti les tâches mais ça a dû être intense. Y en a un qu’à dû arriver en courant et en criant « LES MECS, LES MECS, J’AI UNE IDÉE DE DINGO, C’EST UNE MEUF QUI SERAIT COINCÉE DANS UN PARKING ET TRAQUÉE PAR UN TYPE ! ÇA FAIT FLIPPER LES PARKINGS, TOUT LE MONDE SAIT ÇA ! ». Ce à quoi un autre aurait répondu « OH OUAIIIS ET MÊME QU’ELLE SERAIT SÉQUESTRÉE PAR UN TYPE DE LA SÉCURITÉ ! LES GENS FONT CONFIANCE À LA SÉCURITÉ ET LÀ ÇA NIQUERAIT TOUS LEURS REPÈRES ! ». Et vu qu’il y a pas grand chose à ajouter, le troisième se serait contenté de dire « ET ELLE AURAIT DES SEINS ÉNOOOOORMES ! ». Et voilà, vous avez Pitou.
Mais bon, je fais partie des gens qui flippent comme des gosses dans les parkings alors rien que pour ça je suis ravie de l’existence d’un film comme Pitou. Même si je ne peux pas blairer Rachel Nichols, pour une raison que je ne m’explique toujours pas. Et ce, depuis que j’ai vu sa gueule pour la première fois dans une série du genre sous-Profiler qui n’a d’ailleurs pas fait long feu. Mais en fait je crois que c’est parce qu’elle fait partie de ces actrices à la bouche infermable (comme Ali Larter et Melissa George par exemple) et je sais pas, ça m’énerve. Quoiqu’elles fassent, même quand elles ont la bouche fermée, on voit quand même leurs dents. JE NE COMPRENDS PAS. ET ÇA M’ÉNERVE.
En gros, j’suis complètement d’accord avec toi, sauf que j’aime bien Rachel Nichols et que j’ai trouvé ce film carrément au dessus du lot pour le genre (sans être non plus complètement wow.OMG, surtout après La colline a des yeux…).
Idem de mon côté. Au début je pensais que P2 n’avait qu’un seul atout, le décolleté vertigineux de Rachel Nichols. Mais finalement, il a plus à offrir que la plastique de son héroïne. Une bonne surprise pour ma part.
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