Réalisé par Jake West

POURQUOI je ne vous ai jamais parlé de Doghouse ? Je me souviens vaguement avoir commencé à écrire une revue et allez savoir pourquoi, je n’ai jamais continué et puis j’ai oublié. Jusqu’à ce que je revois le film et que je me sente obligée de me flageller avec un martinet à clous rouillés pour me punir de ne pas vous en avoir parlé. En vrai, si on est vraiment honnêtes deux minutes, entre le nombre de films dont je vous parle et le nombre de films que je regarde dans votre dos, y a pas photo, je suis une sacrée traîtresse. Mais passons, parlons de Doghouse.

Doghouse est un zombie flick anglais (les films anglais c’est cool, ça fait longtemps que je vous ai pas saoulés avec ça) un peu particulier. Tout le monde n’est pas contaminé, il s’agit uniquement des femmes d’un petit village paumé dans l’Angleterre profonde. Six potes aux galères sentimentales plus ou moins variées se retrouvent dans ce bled maudit afin de passer un moment entre mecs et d’oublier leurs petits soucis féminins… pour se retrouver traqués par des femmes-zombies-cannibales avec une léééégère petite dent contre les représentants du sexe masculin. Dommaaaaaage !

Alors, comme c’est anglais, il y avait de grandes chances pour que ça tombe régulièrement du côté de la comédie – eh bah c’est gagné. Les anglais sont réputés pour pondre de meeeerveilleuses comédies horrifiques, et Doghouse n’échappe pas à la règle, et ne déçoit pas (ce qui est cool) (non mais vous avez noté la PUISSANCE de mes phrases ?) (je devrais être gourou). Une bromance à six sur fond de zombies, c’est pas tous les jours qu’on peut voir ça, raison de plus pour ne pas vous en priver. A noter qu’en plus, le casting déchire, avec au programme mon bien aimé Danny Dyer (Severance – et là je me rends compte que ça non plus je vous en ai pas parlé, je pue un peu -, The Devil’s Playground – ça non plus j’en ai pas parlé mais c’est parce que c’est nul) et Stephen Graham (Snatch, This is England).

Alors bon, ce n’est certes pas le plus féministe des films d’horreur, mais – bien que je sois une fille – j’imagine que c’est le film idéal à mater entre potes après une engueulade ou une sale rupture. C’est l’équivalent du chick flick pour les garçons, avec des zombies. Et rassurez-vous mes chères lectrices, si vous aimez l’humour, les mecs rigolos, et les zombies, vous allez passer un bon moment. Et comme les filles sont de petites choses sensibles, je suis sûre que, comme moi, vous en sortirez avec le coeur tout plein de guimauve (si si, croyez-moi). Côté gore, ça alterne entre le « juste ce qu’il faut » et le « ah, là j’ai un peu mal au bide quand même » et c’est beau (enfin, j’dis pas que la chair en lambeaux m’excite hein, mais c’est joliment fait quoi).

En gros, si vous avez aimé Shaun of the Dead, je ne vois pas pourquoi vous n’aimeriez pas Doghouse. Et si vous n’aimez pas Doghouse, j’attends une contre-critique. (non c’est pas vrai hein, j’suis pas là pour vous donner des devoirs) (par contre vous avez le droit de donner votre avis) (un jour j’arrêterai de multiplier les parenthèses) (mais j’aime tellement ça, vous avez pas idée) (enfin si, du coup) (allez c’est bon j’ferme ma gueule) (bisous).