« Survival of the Dead »
Réalisé par George Romero
WOW. Alors là j’avoue que j’ai du mal à comprendre. Depuis sa sortie je n’ai lu pratiquement que du mal de ce nouveau Romero, et pourtant WOW. Autant je peux comprendre les mauvaises critiques de Diary of the Dead, même si sur le coup j’ai bien aimé. Autant là j’ai vraiment envie de hurler à l’injustice. Et pourtant, même les plus gros fans de Romero, les intégristes qui le défendaient corps et âmes et qui ne passent pas un jour sans faire allusion à son oeuvre se sont déchaînés sur Survival. Qu’on constate un certain changement de direction, voire de ton, je peux le concevoir, mais qu’on balance tout au feu sans épargner personne, ça non.
Elle est où la CGI toute pourrie qui nous a fait gerber dans Diary of the Dead ? A pu ! Elle est rentrée chez sa mère ! Il est où l’humour de Romero ? De retour en full puissance dans ta face. J’ai passé un moment énorme à me bidonner comme une oie avec un grand sourire émerveillé plaqué sur la tronche. Bon j’ai un peu moins rigolé quand le sosie raté de mon ex a fait son apparition à l’écran mais finalement c’était pas si terrible, j’ai rien contre mon ex (coucou si tu passes par là, la forme, tranquille, bien ?) donc c’est passé crème. Et puis d’abord, j’ai tout une salle de ciné pour appuyer mes propos, ça s’est marré dans tous les sens à longueur de temps et ça a même applaudit à la fin ! dans vos dents ! Ouais bon ok on a fait mieux comme argument de vente mais putain, c’était BON.
On retrouve nos chers militaires-pirates-enfoirés de Diary of the Dead pour une aventure sur une île paradisiaque où s’affronte deux familles. Les O’Flynn sont pour qu’on abatte tous les morts-vivants, et les Muldoon sont pour qu’on les mette dans un coin en attendant que quelqu’un quelque part trouve un remède, même si ça doit prendre cent ans. Un western sur fond de zombies avec la patte de Romero bien visible cette fois. J’ai passé un moment énorme, et pourtant comme je vous l’ai déjà dit, je boude un peu les zombies ces derniers temps. Il y a eu quelques films capables d’amorcer une possible réconciliation… et c’est finalement le maître incontesté qui est venu me mettre à genoux (bahaha) en quelques instants. J’ai tout aimé, de la première à la dernière minute et là encore Romero est parvenu a ajouter quelques nouveautés au genre, des petites surprises qui m’ont sortie de la lassitude causée par la prévisibilité des derniers zombie flicks vus.
Là encore, mon copain Personne pourra vous confirmer mon avis (c’est mon bras droit un peu) (et je lui refais un coup de pub en passant parce que je ne suis que bonté et générosité). On a même eu droit au grand classique de la séparation tronc-jambes malgré le petit budget (qu’on fasse un chèque à Mr. Romero tout de suite s’il vous plaît, ça suffit les conneries). Les headshots sont toujours jouissifs mais il existe d’autres façons de s’entretuer et il en a exploité quelques unes, pour notre plus grand plaisir. Bien sûr, en fouillant bien on peut toujours trouver des défauts à cette nouvelle entrée dans la filmographie du gourou, mais faut savoir se modérer un peu hein. Je ne regrette pas d’avoir résisté à l’envie de faire comme vous tous et de me procurer le film par d’autres moyens (PIIIRATES !) parce que ça doit se vivre sur grand écran. Et à vous tous, bande de sales gredins qui m’avez pourrie de mauvaises critiques, je vous dis flûte (mais je vous aime bien quand même, continuez à me lire, bisous). Maintenant je vais prendre rendez-vous avec mon tatoueur pour me faire un « Romero Forever » sur le coeur. Le tout avec des rimes, parce que je suis stylée.
Bande-annonce :
Je désespérais de trouver quelqu’un qui allait apprécier le film pour ce qu’il est vraiment, du bon gros nawak mais assumé 😀
Ah j’étais pourtant persuadée que t’avais pas aimé ! j’ai dû confondre, mais ça me rassure :p
Bah j’ai bien aimé après une semaine de décantation et après avoir compris un peu la tournure des films de papy 😛
D’ailleurs j’ai laché un com (wesh sisi :p) sur Prey en disant que t’allais avoir des surprises 😉
Oui mais avec le smiley qui allait avec j’étais persuadée que c’était mauvais signe, du coup je flippais encore plus haha ! Mais la surprise n’en a été que meilleure o/
L’affiche est super belle !
Faut que je le vois 😀
Je lis pas l’article pour rester vierge d’apriori héhéhé
Il était temps que Romero recadre ses fans of the Dead intégristes.
Je crois qu’il a parfaitement réussi avec ce Survival of The Dead.
Tout d’abord, super sympa ton site, merci!
Concernant Survival of the dead (et pourtant je ne me range pas dans la categorie Fan Hardcore de Romero, je suis open a tout) – j’ai moyennement accroche. Je trouve qu’il y a plein de bonnes idees, mais pas assez poussees. J’ai passe un moment agreable, mais au final, je me suis dit « ok…c’est tout? ». Peut etre que comme beaucoup de monde, quand un Romero sort j’attends une bombe, du coup je suis moins indulgent.
Donc pour moi ca sera un pas mal, mais pas top
Je suis fan de romero et malgré les apparences parfois grand guignolesque de ses films il y avait toujours un humour, une satire sociale et des dialogues biens sentis dans ses films en plus d’un aspect graphique très soigné.
Mais alors que dire de ce NAVET :des répliques vides, même en grattant je vois pas où il veut en venir, un humour affligeant (humour vous dites?) des acteurs qui jouent plus mals les uns que les autres,ils jouent sans aucune nuance,rien ne se lit sur leur visage où dans leur yeux: aucune peur,aucun étonnement,pas de sensibilité etc..ce sont eux les zombies!?
une mise en scène incohérente (les sentiments et réactions des acteurs de ce film sont peu réalistes notamment les scènes de combat où les militaires tirent et bougent comme des enfants de 3 ans.ce film est digne des pires series z et encore j’en ai vus des plus intéressantes (pas beaucoup c’est vrai). je me suis même endormi pendant le film! je suis extremement déçu et j’ai du relire à deux fois : ecrit et réalisé par G.A.ROMERO pour y croire.