No Man’s Land: Reeker 2 (Revue)

« No Man’s Land: Reeker 2 »

Réalisé par David Payne

Reeker 2 est sorti en 2008, et moi j’ai appris son existence il y a quelques semaines seulement. Et maintenant que je l’ai vu, je m’en veux un peu. J’aurais préféré le découvrir un peu plus tôt mais que voulez-vous, la vie est ainsi faite, nous vivons dans un monde cruel et le destin n’est pas toujours clément. Mais peu importe, c’est fait aujourd’hui, j’ai enfin pu voir Reeker 2, et j’en suis très heureuse.

Déjà il faut noter le nom du réalisateur, qui est le même que pour le 1. C’est ça qui m’a mise en confiance, et bien que cette suite soit très différente de Reeker, c’est loin d’être un problème – et puis le cadre reste le même, donc on est pas trop perdu. La scène d’ouverture nous ramène en 1978 et nous explique d’où vient ce gros faucheur qui pue, et j’avoue que ça m’a un peu fait flipper sur le coup, j’ai eu peur qu’on reste coincé dans le passé, dans la période pré-métamorphose de la vie du tueur. Mais après le générique, j’ai été rassurée.

On se retrouve sur le même terrain que dans le premier opus, avec de nouveaux personnages qui n’ont rien à voir avec les premiers (point de jeunes rebelles ici), mais parmi lesquels se trouve une femme qui souffre d’anosmie : elle n’a pas d’odorat. Ce qui l’empêche bien évidemment de sentir le faucheur s’approcher, alors que dans le premier c’était l’aveugle qui galérait, mais qui servait quand même de système d’alarme pour ses camarades puisqu’il le sentait approcher avant tout le monde. Mais le changement de personnages n’est pas la seule différence qu’on trouve dans cette séquelle. Le film se prend carrément moins au sérieux, et devient parfois grotesque, tout en restant extrêmement drôle. Je pense notamment à l’histoire du mur invisible, ou au gangster chauve qui subit une transformation particulière…

Reeker 2 garde un concept qui fonctionne à merveille et tente de l’exploiter un peu différemment sans trop perdre de son charme. En fait, il réussit à peu près ce que la série des Destination Finale a foiré. Et pour ceux qui comme moi ont apprécié la moitié de camionneur dans le premier épisode, David Payne nous offre un piti cadeau spécial, en la personne d’une moitié de gangster, dont il ne reste cette fois que les jambes – qui continuent néanmoins à courir sans grande difficulté.

Si vous avez aimé le 1, je vous conseille de donner une chance à celui-ci, sans faire l’erreur de le prendre trop au sérieux ou de vous attendre à quelque chose d’exceptionnel. C’est un film qui passe tout seul, et auquel il est facile de s’attacher.

Bande-Annonce :

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2 réflexions sur “No Man’s Land: Reeker 2 (Revue)

  1. Pingback: Tweets that mention No Man’s Land: Reeker 2 (Revue) | Le Blog Horreur -- Topsy.com

  2. En ce qui me concerne, j’ai surtout hâte de savoir d’où sort M.Débouche-Sinus. Le 1 nous laissait un peu sur notre faim de ce côté-là…

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