Parmi les quinze mille séries qui sortent chaque année, il arrive qu’un OVNI nous atterrisse sur les genoux sans qu’on sache trop quoi en faire, et encore moins quoi en dire. Cette année, c’est Blood Drive qui a l’honneur de se retrouver sur le podium de mes découvertes absurdes – je n’ai vu que le premier épisode, mais je me suis dit que ça valait quand même le coup de partager ça avec vous, parce que j’en ai marre de toujours tout garder pour moi (et pour Twitter, oui, bon).
Au centre de l’intrigue de Blood Drive, il y a une course de voiture illégale qui se déroule en l’an 1999. Mais dans une version futuriste de la fin du XXème siècle. Et dans un univers aux limites du post-apo, dans un monde où l’essence coûte si cher que les voitures carburent au sang humain. Comment ? À l’aide d’un gigantesque broyeur habilement planqué sous le capot de la bagnole, facile. Pourquoi cette course ? Pour remporter la modique somme de dix millions de dollars. Non, pardon, dix PUTAIN de millions de dollars SA MÈRE.
Qui sont nos héros ? Une jeune conductrice sexy et badass qui compte bien remporter la somme pour s’occuper de sa petite soeur, ainsi qu’un jeune flic sexy qui se retrouve forcé de faire équipe avec elle alors qu’à la base il avait plutôt penser à coffrer tout le monde et mettre fin à ce bordel. Pourquoi il ne se casse pas ? Parce que tous les concurrents sont équipés d’une puce qui les empêche de lâcher la course en cours de route ou même de s’éloigner physiquement de leur coéquipier sous peine de se prendre des décharges électriques de plus en plus puissantes dans la gueule, jusqu’à ce que mort s’en suive.
Finalement c’est un peu comme les Fous du Volant, mais en très très violent, très très sexy, très très dépravé, et très, très, alors TRÈS réservé aux adultes pas trop-trop sensibles.
Pour vous donner une idée du contenu, le premier épisode nous offre la scène de sexe anal là plus hallucinante qu’il m’ait été donné de voir dans un film ou une série non-pornographique. Ça aurait pu s’arrêter à scène de sexe, mais noooon, Blood Drive s’est donné comme mission de dépasser TOUTES les limites, parce que sinon, ce serait pas très grindhouse, et donc pas très marrant. Je n’en dis pas plus en dehors de ce petit spoiler, parce que je n’en sais pas plus, vu que je n’ai regardé qu’un épisode, mais soyez sûrs que je vais suivre ça de très près et que ça risque de devenir un très bon partenaire de soirées caniculaires en slip pour les semaines à venir.
Si vous aimez le sang, la violence, la surenchère, la vulgarité, c’est que déjà, vous êtes sur le bon blog, mais qu’en plus vous êtes potentiellement la cible de Blood Drive. Donc jetez-y un oeil, ça ne coûte rien. Un petit bout de votre âme, tout au plus. Rien de bien grave.
Oh, Alan Ritchson.
La série à l’air d’être tout à fait mon type, il y a juste un point qui me chagrine a peine (et je suis sans doute le seul) c’est le coup du carburant au sang. En fait le problème c’est que j’ai déjà vu ça dans le film « Sang Plomb » de 2007. Remarquez ce serait marrant que ce soit le même univers, quelques années plus tard.
Mais ça m’a l’air, d’être en plein le genre de série que j’aime bien! Merci pour la découverte!!!