« Piranha 3D »
Réalisé par Alexandre Aja
Pour me remettre de cette semaine de festival, j’ai enfin trouvé le temps d’aller voir Piranha 3D (passer un jour sans aller voir un film me paraît désormais anormal), après n’en avoir entendu que du bien. Et le film a tenu ses promesses, et plus encore, prouvant qu’Aja a encore plus d’un tour dans son sac et que Mirrors peut être gentiment oublié. Ceux qui n’ont pas aimé devront me rendre des comptes, parce que j’aimerais vraiment comprendre. S’il y a bien un film à ne pas prendre au sérieux cette année et à apprécier tel qu’il est, c’est celui-ci. Des seins, des fesses, de la bite, du sang, de la chair et des os rongés, c’est pourtant tout ce qu’on demandait. Alors, de quoi se plaint-on ?
Avec Piranha, malgré une 3D qui sert toujours pas à grand chose, on en prend plein la gueule du début à la fin et j’en ai kiffé chaque seconde. Je me suis régalée comme c’est rarement arrivé cette année, et j’ai attendu ce film depuis tellement de temps que j’avais peur d’être déçue. Mais putain, wow. Le casting est impeccable, le film éclate du début à la fin, on voit tout ce qu’on a envie de voir, il n’y a pas de hors champ et de plans faciles, tout est exposé pour notre plus grand plaisir (ou dégoût, ça dépend de vous). J’avais besoin de bimbos dépecées et de jeunes branleurs déchiquetés, et j’ai eu ma dose. Ni trop, ni pas assez, juste ce qu’il faut pour me satisfaire. J’ai eu plaisir à retrouver Jessica Szohr (oui, je regarde Gossip Girl aussi, et c’est mon personnage préféré de la série, voilà) qui m’a un peu bluffée lors de sa grande scène de panique. Je l’ai trouvée vachement convaincante malgré le manque de sérieux assumé du film, ce qui a donné un équilibre parfait au tout. Et Ving Rhames est fidèle à lui-même, et ça ça fait bien plaisir.
Et pour être tout à fait honnête, j’ai beau cracher sur la 3D, pour le coup il y a quelques scènes qui ont su en tirer un peu profit. Les scènes sous l’eau notamment, qui prennent encore plus de profondeur et qui donnent l’impression d’y être. Comme avec l’exploration de la « caverne » par Carlos Solis (oui, je regarde aussi Desperate Housewives, et ça m’a fait très bizarre de voir Carlos dans un autre contexte). Mais j’aurais quand même pu m’en passer. Et de toute façon, le film est tellement énorme qu’on en oublie vite ce petit détail qui fait loucher par moments. Un hommage au cinéma bis réussi pour la première fois depuis longtemps, ça se savate pas sur un élément aussi ridicule. Et Aja a eu l’intelligence de transposer l’action à notre époque, avec un phénomène bien actuel, le fameux Spring Break tant chéri par les étudiants américains. J’aurais fait la tronche si, comme beaucoup de ses collègues, il avait choisit de nous faire une mauvaise imitation de l’ambiance 70’s que les réalisateurs feraient mieux de laisser là où elle est. Vous remarquerez d’ailleurs que la majorité des remakes réussis ont eu le même réflexe qu’Aja.
Ce film est un véritable fantasme illustré, c’est ce que beaucoup d’amateurs du genre attendaient réellement, sans trop oser y croire. C’est la preuve qu’on peut réussir un remake, un hommage, une parodie et une innovation à la fois. Preuve que le gore n’est pas mort et ne sert plus uniquement à faire monter la sauce pour un torture porn au final médiocre. Preuve aussi qu’il n’est pas utile de faire un film de 2h30 pour exploser les yeux du public, j’ai l’impression que c’est la mode en ce moment de faire des films interminables pour un résultat finalement plutôt creux. Les 95 minutes de Piranha paraissent bien courtes mais lorsque le générique défile, la boucle est bouclée. Pas de final baveux et interminable, juste une séquence assez efficace pour clore le spectacle sans nous laisser sur notre faim. Et cette scène de grosse panique sur le lac, avec tous ces jeunes libidineux qui prennent cher… wow.
Une putain de réussite, enfin, une promesse tenue avec des cadeaux bonus, des freebies, des guirlandes et des cotillons annonçant le retour en fanfare d’Alexandre Aja. Moi très contente, moi vouloir épouser ce monsieur. En parlant de ça : JERRY O’CONNELL IS BACK MOTHERFUCKERS !
Han la chance, la 3D t’as fait quelque chose à toi 😦
Pour le torture porn au final mediocre, tu pensais à quoi ? 😀
A une certaine franchise qui s’essouffle depuis environ mille ans par exemple… Ou à un film qui a fait d’un certain réalisateur une icône alors qu’au final à part un petit orteil tranché, y a pas grand chose à retenir.
(je suis un maître de l’énigme)
Comme je l’ai déjà dit sur twitter, j’ai été déçu par ce film.
Quand on a vu la filmo d’Aja et qu’on voit ça on ne peut qu’être déçu. Parce que même en sachant qu’il faudra prendre le film au 10 000ème degré, on en ressort déçu parce qu’Aja n’est pas allé au bout de son délire. Ou plutôt il ne s’en est pas donné les moyens.
Passons en premier lieu sur une 3D complètement inexploitée et inutile sur laquelle je ne m’étendrai pas plus longuement.
On arrive ensuite sur des figurants complètement à la masse, on en voit certains sourire dans certaines scènes de panique, ça fait vraiment film amateur…
J’ai bien aimé la profusion de boobies et de sang, mais ça ne suffit pas pour faire un film, mais si certaines scènes sont vraiment collector (la scène du parachute/big boobies tout ça, j’ai particulièrement kiffé)
Enfin voilà, j’ai pas trouvé le film aussi délirant qu’il aurait pu l’être, et crois-moi, il aurait pu être ultra trash/fun mais on reste sur sa faim, parce qu’on s’attarde plusieurs minutes sur une scène lesbienne sous l’eau alors qu’on aurait pu réduire de moitié cette scène, et avoir plus de scènes délirantes comme la scène finale.
Le film est fait de hauts et de bas et c’est ce que je lui reproche. Ce n’est pas un mauvais film, mais de loin pas le film que j’espérais.
Tant pis, je garderai en bon souvenir les flying boobies ^^
Tu parles plusieurs fois de budget, mais à quelle hauteur s’élève-t-il ? Bien qu’il donne l’impression d’un film low cost, je suis pas certain que ce soit un si petit budget que ça. (je viens de trouver : 24M$, c’est pas avatar, mais c’est pas de l’indé amateur non plus)
mea culpa, j’ai confondu pour le budget ! c’est réparé.
je comprends tout à fait ton point de vue sur le film en revanche, même si j’ai été particulièrement satisfaite, mais je pense qu’on peut toujours faire mieux… en tous cas moi je ne suis pas restée sur ma faim, c’est ce qui compte. mais on attend Aja au tournant, c’est sûr.
D’un côté maintenant dans le cinéma, « petit budget » ne veux plus rien dire
‘fin avec leurs petits budgets je vis 10 ans en allant au resto tous les jours quoi 😀
Pour les figurants qui sourient dans les scènes de panique, c’est vrai que ça le fait pas… Faudra que je le rematte pour essayer de les repérer les ptits coquins 😀
Pour les énigmes de Mandy je dirais Saw pour la première et Eli Roth avec Hostel pour la deuxième (on crache pas sur Eli.. :P)
Pour ce Piranha 3D, je me range direct du côté de la patronne, celui des enthousiastes !
Je me range alors du côté des enthousiastes déçu ^^
(et on ne crache pas sur Eli, non non non !)
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Maintenant que tu l’a vu, une petite question…
Te rapelle tu d’un film avec un aussi gros massacre que ça!
Je n’y mettrais pas brain dead car c’est les zomblards qui se font buter… Mais je parle plutot d’une scene où des humains se font tuer d’une maniere extreme…
De mémoire, je ne vois pas.
Oui, voilà, c’est de la désintégration d’humain en masse ce truc là, j’ai trouvé ça merveilleux haha.
Alors je viens de voir ca, et j’en ai pris pleins les yeux !
J’ai adoré les scènes d’humour noir en petit coussinets de silicone 😉
Même si le coup du pénis m’a fait penser à Teeth (et déjà que j’avais pas trouvé ca drôle dans teeth :/on notera juste que les piranha préhistoriques sont plus difficiles que les chiens)
Mais alors gore gore le film hein, j’ai eu un peu de mal a soutenir certaines scènes, et pourtant t’avais prévenu et j’étais psychologiquement prete, mais j’avoue avoir sursauté de dégout plusieurs fois (et même serré les fesses à un moment, on reconnaitra la scène :D)
Et la fin, ben oué quoi. J’adhère !
Finir sur un sursaut comme ca, ca fait du bien, parce que les twist finaux on commence a avoir l’habitude, mais ils sont souvent décevants, là, on a juste envie d’apprendre qu’il y a une suite, et une vrai suite qui commence là où on a laissé le premier 😀
Bon par contre, j’ai rangé mon esprit critique pour mater le film, parce que bon, me faire croire que des piranha préhistoriques ont survécu en autarcie….j’ai du mal à le tolérer, mais une fois qu’on surmonte ca, on peut apprécier 😀
Pis c’est vrai que c’est de l’ordre du fantasme, quand on voit tous ces films et séries sur le spring break…moi jme suis souvent dit qu’un bon tueur de masse, monstre ou autre, ca ferait un bon carton plein au milieu de ces djeuns pleins d’alcool et d’hormones 😀
J’ai vu et j’ai kiffé. C’est simple mais efficace. Comme tu le dis, on voit tout ce qu’on a envie de voir et c’en est presque jouissif (je parle toujours des scènes gores et non des deux qui bimbos qui se tripotent sous l’eau).
Et je me suis tapée un fou rire délicieux sur la scène finale tellement ridicule, mais tellement bonne.
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Vous avez vu cette parodie de Piranha 3D ? Poisson Rouge 3D lol, jetez-y un petit coup d’œil ^^… http://www.youtube.com/watch?v=qYYjtFW_FrI&list=UU-VB3F6Tl5CbroA1V3I_yAA&index=1&feature=plcp