« The Graves »
Réalisé par Brian Pulido
Ah, encore un film que j’aurais tellement, mais tellement aimé aimer. D’abord pour le casting, mon cœur a fait un bond quand j’ai vu que Bill Moseley ET Tony Todd en faisaient tous les deux partie, ainsi que D. Randall Blythe, chanteur de Lamb of God. Bah putain si j’avais su, j’aurais pas venu comme dirait l’autre… mais eh, je me suis juré de faire un dossier After Dark Horrorfest complet, il est donc de mon devoir de me taper les 8 films de A à Z, rien que pour pouvoir vous dire à quel point certains sont pourris (et comme pour chaque édition de l’ADH, je vous préviens tout de suite, il s’agit de la majorité).
Scénario sans complications d’entrée de jeu : deux sœurs se barrent dans le désert de l’Arizona pour une dernière aventure en famille avant le départ de l’aînée, Megan (Clare Grant) pour New York. Lors d’une halte dans le diner d’une petite bourgade poussiéreuse, alors qu’à la base elles voulaient voir le plus grand thermomètre du monde (?!?!?!ksfjskfk) une serveuse leur conseille d’aller faire un tour du côté de la mine abandonnée de Skull City, ce qui enchante moyennement la petite Abby (Jillian Murray vue dans Forget Me Not, film à oublier), un peu flippette sur les bords. Et vous l’avez déjà tous deviné, j’en suis sûre, elles se retrouvent traquées par une bande de rednecks bouseux de bases, l’un d’entre eux étant évidemment Bill Moseley puisque ce rôle lui va si bien.
Ça n’avais pas si mal commencé que ça. Un joli générique, une apparition du groupe Calabrese qui interprète quelques secondes de ma chanson préférée, et même une surprise du genre « attention là ça va faire peur pour de faux, c’est la fausse alerte règlementaire de début de film et… ah non tiens, ça commence tout de suite ». J’ai cru pendant les premières vingt minutes que ça pourrait devenir intéressant, mais en fait non. J’ai dû faire environ quinze pauses pendant la petite heure et demie que dure le film, dont une pour appeler mon père pendant une demi heure pour commenter la victoire de l’OM (racontetalife.com). Dès l’apparition du troupeau de mouches-fantômes j’ai su que j’allais souffrir pour aller jusqu’au bout du film. Me demandez pas de quoi je parle, j’en sais foutre rien, j’ai rien compris et j’ai même pas envie de faire l’effort.
Même Bill Murray et Tony Todd m’ont parut un peu à côté de la plaque, pas aussi efficaces que d’habitude, et pourtant, même lorsqu’ils ont à peine cinq minutes de présence à l’écran ça suffit à me faire grimper aux rideaux et hurler comme le loup de Tex Avery. Mais là il m’ont laissée aussi froide qu’un bout de banquise. Et bla bla bla, speech de redneck par ci, speech de pasteur dingue par là, youpi les copains c’est génial mais non merci. Le personnage de Moseley est plus creux que jamais et je n’ai jamais vu Tony Todd sur-jouer autant que dans ce film. Ne me lancez même pas sur les abus de CGI parce que là je risque de devenir violente… ok trop tard : POURQUOI???? Les meurtres sont tellement nazes que tout ce dont je me souviens, c’est qu’ils étaient tous réalisés à l’aide de cette putain de CGI. Ils n’ont pas dû utiliser plus de 500 ml de « vrai » faux sang pour la totalité du film, le reste était purement virtuel. Et nom de dieu, la scène de l’arrachage de nez remporte le prix de la scène la plus ridicule de l’année, j’ai eu honte pour Bill Moseley. Du grand foutage de gueule les copains.
Rien n’est fouillé, rien n’est approfondi, les personnages secondaires ne passent pas plus de dix secondes à l’écran, si on connait leur nom c’est déjà un miracle et lorsqu’ils sont éliminés, c’est hors caméra. Youpi, c’est vrai que si je mate des films d’horreur c’est pour deviner des morts et regarder le paysage. Ça m’a fait penser à l’horrible, immonde, insupportable Lake Dead, un des pires films de l’histoire du cinéma d’horreur, ou à Albino Farm que je n’ai jamais réussi à regarder jusqu’au bout (ou peut-être que si, je me souviens même pas). Fun fact : un coup de serpe dans le cœur n’est pas mortel les copains, on s’en remet très bien ! Vous pouvez donc continuer à jouer avec les outils de papa en toute sécurité, c’est Tata Mandy qui vous le dit.
Le seul point positif ? La B.O., plutôt sympa. J’ai vraiment fait tous les efforts du monde pour y trouver au moins un peu de plaisir, mais parfois quand c’est mauvais, c’est mauvais, même quand c’est dur à accepter. Bill et Tony m’ont brisé le cœur, et ils ont intérêt à sacrément se rattraper dans les années à venir parce que je vais avoir du mal à m’en remettre.
Allez, la bande-annonce quand même :
Elle est cool cette critique, il s’agit justement du film que je me mate ce soir, héhéhé…
J’espère au moins rire un peu !
Bon et bien voilà, ça c’est fait!
j’aurais dû t’écouter!
j’ai même pas réussi à le finir tellement il est mauvais…
Il faut TOUJOURS m’écouter.
(non c’est même pas vrai en plus)
(j’dis souvent des conneries)
Effectivement ce métrage soit disant à destination de la population geek est une pure daube. Difficile de trouver des qualités, bon t’as trouvé la BO sympa c’est déjà ça.
Et Tony Todd, mon dieu…
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