Top 5 : Les fins de films qui foutent le cafard

Bon alors on va commencer par un bon gros disclaimer : CE POST VA CONTENIR DE GROS SPOILERS BIEN GRAS ET JUTEUX. Forcément hein. Assurez-vous donc de bien avoir vu le film dont je parle avant de vous lancer dans la lecture du paragraphe. Je dis ça pour vous.

Il existe des films d’horreur qui peuvent pousser au suicide. Comme on est en plein mois de Novembre et qu’on va tous progressivement s’éteindre en attendant le retour des beaux jours (dans environ 6 mois, ne me remerciez pas pour ce coup de masse dans vos petits cœurs), je me suis dit que c’était le bon moment pour mettre un peu le nez dans la boue. Quitte à déprimer, autant y aller à fond, sinon c’est pas marrant. Je vais donc passer en revue les fins de films qui m’ont personnellement traumatisée et qui m’ont donné envie de faire un joli vol plané par la fenêtre en hurlant à l’injustice.

Je le redis un coup pour ceux qui suivent pas : NE LISEZ PAS LA SUITE SI VOUS N’AVEZ VU AUCUN DE CES FILMS. Allez les regarder tant qu’à faire, et revenez me voir après.

1. The Mist

Parmi la foultitude de films adaptés de romans de Stephen King, beaucoup sont à jeter, à brûler, à piétiner et à envoyer dans une autre dimension. Mais l’avantage, c’est que quand une adaptation est réussie, on sent tout de suite la différence, et ça peut faire très mal. Dans le cas de The Mist par exemple, celui qui en ressortira de bonne humeur devra aller se faire examiner immédiatement. Voire se faire exorciser direct, à ce stade là. A la limite, que vous ayez aimé le film ou non, là n’est pas la question. Si vous n’avez pas ressenti le besoin de foncer dans un mur en hurlant comme un dément après les dernières secondes, quelque chose ne va pas chez vous. Un père tire une balle dans la tête de son propre fils, pour lui épargner une mort encore plus atroce, quelques SECONDES avant que les renforts arrivent. Quelques SECONDES. C’est tellement déprimant que ça en devient presque drôle. J’en suis ressortie avec la mâchoire qui traînait par terre, prête à me jeter sous un bus pour oublier la douleur. En plus de modifier la version originale de King, le film se permet de tuer un enfant, ce qui est considéré comme l’une des pires choses qu’un réalisateur puisse offrir à son public. Et nous on est censés se manger ça dans la gueule sans rien dire.

2. Se7en

« WHAT’S IN THE BOOOX ?! »... Nom. De. Dieu. Pauvre piti Brad Pitt. Jusqu’à ce que cette scène vienne foutre le bordel, j’aimais assez John Doe, je trouvais ça sympa comme concept, tuer les gens en s’inspirant des sept péchés capitaux, c’était drôle. Le film s’ouvre sur la scène de la Gourmandise, qui annonce la couleur et qui s’impose assez dans le genre dégueu, puis se poursuit, comme une petite promenade champêtre au cœur d’un cerveau malade – la Paresse nous a tous traumatisés parce que « IL ETAIT MORT BORDEL ! », c’était déjà une bien belle boutade. Mais cette fin. Quand le colis arrive, on SAIT que ça sent pas bon, on le sent dans nos tripes, mais on refuse d’y croire. Mr. Hollywood nous doit une fin heureuse, et on persiste à croire qu’il va tenir sa promesse. Brad Pitt se décompose de plus en plus, il ne s’arrête plus de crier « WHAT’S IN THE BOOOOOOX ?! », Morgan Freeman est pas super bien dans ses pompes parce que lui sait tout aussi bien que nous que ça pue tout ça, et quand enfin la boite s’ouvre, on est déjà tous en train de se tailler les veines. Brad Pitt y découvre la tête de sa femme, que John Doe a tuée à cause de l’Envie qu’elle provoquait chez lui. Puis vient la découverte ultime : mais QUI sera la septième victime ? Pareil, on veut croire au bon sens et à la force de Brad Pitt, mais non. Kikoo bonheur joie papillons, merci John Doe, t’as bien foutu ta merde et maintenant je veux ma maman.

3. The Descent

Un des cas les plus connus de l’arnaque : « Je suis sauvééééée ! …Ah attends, non. », arnaque qui a pour particularité de me mettre sur les nerfs et de me donner des envies de violence. Après tout ce qu’on s’est pris dans la gueule pendant The Descent (je n’avais jamais autant détesté une salle de cinéma avant ça), on peut enfin commencer à reprendre notre respiration et BAM!, retour dans les ténèbres. Elle était en train d’halluciner. Elle n’est jamais sortie de la grotte. Et du coup, nous non plus. Je suis pas trop du genre claustrophobe mais ce film a bien failli rajouter ça à ma liste de phobies, à vie. Ça a tué en moi toute envie de refaire de la spéléo, mais je peux encore prendre l’ascenseur sans avoir envie de mourir, c’est déjà ça.

4. L’Orphelinat

Énorme coup de cœur de 2009. Depuis que je l’ai vu, à chaque fois qu’on me demande quel film je recommande, je ne peux m’empêcher de répondre L’Orphelinat avant tout. On passe le film à croire à une histoire de fantôme tout en se posant des questions sur la santé mentale de l’héroïne, dont le calvaire commence par la disparition de son fils. Le suspect principal dans l’affaire ? Un autre petit garçon avec un sac de toile sur la tête – ah ouais, et c’est un fantôme. Ce qui nous permet de constater au passage que la combinaison enfant + toile de jute est à bannir, sous peine de perdre le sommeil à tout jamais. Ce petit bâtard a pourri mes nuits, des semaines après avoir vu le film. Bref, donc la mère passe mille ans à croire que son gamin a disparu sur la plage, dans une grotte, qu’il s’est peut-être noyé, un truc comme ça. Pour se rendre compte qu’en fait il n’avait jamais quitté la maison. Par un sale concours de circonstances, il s’est retrouvé enfermé dans une petite pièce accessible par une porte cachée dans un placard. Et qu’est-ce qu’il fait dans cette petite pièce ? Il tombe, et meurt. Et qui avait accidentellement bloqué la porte, condamnant le gamin à pourrir dans sa cachette ? Bah ouais, sa mère. Tu passes tout le film a flipper à cause d’une bande d’enfants fantômes pour te prendre ça dans la tronche à la fin. Joie. La découverte du corps du gamin me hantera jusqu’à la fin de mes jours. Et je ne sais pas si je trouverai la force de revoir le film en sachant ce que je sais.

5. La Nuit des Morts Vivants

Ah, Monsieur Romero, je ne suis qu’amour et tendresse à l’évocation de votre nom, bien que vous soyez responsable d’une des plus grosses crises de larmes que j’ai eue étant enfant. Lorsque je me suis retrouvée devant La Nuit des Morts Vivants pour la première fois, je devais avoir entre 5 et 7 ans, j’étais encore pleine de rêves et d’espoir pour l’humanité. Les films d’horreur pour moi, c’était l’occasion de me tordre de rire à chaque décapitation ou éviscération – jusqu’à ce que Romero débarque dans ma petite vie tranquille. Mon premier traumatisme dû à la fameuse arnaque « Je suis sauvééééé… Ah attends, non ». Pour ne rien arranger, j’étais amoureuse de Duane Jones. Alors après l’avoir vu se battre contre des zombies pendant toute une nuit, je n’avais qu’une envie, c’était le voir rentrer chez lui pour enfiler une paire de charentaises et faire une sieste au coin du feu, histoire de souffler deux minutes. Mais qu’est-ce qu’il a gagné en échange de cette nuit parsemée d’actes héroïques ? Une balle entre les deux yeux. Par ceux qui auraient pu lui sauver la vie. Alors après on peut se lancer dans le débat que vingt mille personnes ont déjà eu : est-ce parce qu’il l’ont pris pour un zombie ou parce qu’il était noir ? Après tout, Romero est le roi de la métaphore, alors allez savoir. Tout ce que je sais c’est qu’il a fallu quelques heures à mon père pour parvenir à me consoler après ce violent traumatisme.

Ce n’est qu’un petit échantillon pour commencer, si je ne reçois pas trop de menaces de mort concernant les spoilers je ferai peut-être une autre liste. En attendant je vous invite à me dire quels films vous ont le plus foutu le cafard (en faisant attention à bien prévenir pour les spoilers, tout ça quoi), histoire qu’on se roule tous dans des flaques de larmes et de mouchoirs mouillés.

43 réflexions sur “Top 5 : Les fins de films qui foutent le cafard

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  2. Ouch, en effet L’Orphelinat, c’était un sacré coup dur.
    Se7en je l’aurais pas mit dans la catégorie films d’horreurs, mais ouch aussi.
    The Mist, je trouve ça tellement ignoble que je peux pas m’empêcher d’en rire. L’histoire est quand même essez horrible à la base, et la fin de Stephen King était déjà assez glauque (SPOILER DU LIVRE: les savoir coincés dans une maison abandonnée, sachant qu’ils ont finalement assez peu de chances de survie /SPOILER), mais j’avoue que là, l’idée du réalisateur surpasse tout. Chapeau bas.
    The Descent, j’avais pas aimé, alors la fin ne m’a pas trop marqué.
    Et pour La nuit des morts vivants, je m’étais fait la trois à la suite je crois, mais ça date trop pour moi. Ceci dit tu m’as bien donné envie de le revoir.

    Y a pas mal de films hards qui m’ont traumatisée à vie, mais on ne peut pas vraiment les classer ds le thème horreur (genre OldBoy ou The Chaser (sa race ce que j’ai pu chialer pour celui là)). Mais y en a forcément d’autres. Je vais plancher dessus ce week end et je reviendrais avec une liste.

  3. Ah bah si, y a Eden Lake tiens. J’ai pas chialé, mais la fin est tellement rageante… que t’as juste envie de sortir et de flinguer tous les gamins un peu relous que tu peux trouver sur ton passage… Hmpf.

  4. Dans la catégorie french « Ils » c’est le film en lui même qui m’ennuie, plus cette fin…et surtout le fameux  » basé sur des faits réels » je supporte pas se film y m’énerve, mais la fin ma marqué…. et « humains » avec mr Deutsch…. je dirais bien « calvair » aussi et « sheitan ». Ton top 5 est très bien cela dit, et avant d’en finir là je citerais « jeepers creepers » 1er du nom moi à la fin j’étais en même temps content et énervé par se twist final.

  5. Par saint jason et mike myers en goguette j’ai oublié de mentionné celui qui « pour moi » est un chef d’oeuvre d’adaptation cinématographique « Silent hill » voila pour moi une fin comme il faut! Par contre j’ai peur pour ça suite intitulé « silent hill- revelation 3d » et sans Gans-sama. Bon j’arrête là, la censure m’étreins.

  6. Comme hsz, j’allais dire buried…..voila quoi….
    En plus l’acteur il est tellement sexy même dans cette situation, que pour une fois, j’en rêvais de la fin merveilleuse et des retrouvailles…

    Après c’est pas vraiment le même genre donc je sais pas si ca compte, mais moi, y a deux films qui me viennent a l’esprit et qui m’ont trauma pendant des semaines…c’est lord of war et le labyrinthe de pan…
    Alors là à la fin, jme suis dis autant mourir direct vivre ca sert a rien :/
    Pour le labyrinte j’ai chialé pendant des lustres, et pour lord of, j’ai perdu gout à la vie :S
    D’ailleurs ce film je le conseille souvent, mais loin de moi l’idée d’être présente quand des potes le regarde, une fois pas deux !

    N’empêche dans ma folle jeunesse, j’ai souvent fait ma rebelle en geignant « ouai c’est nul de toute façon ca fini toujours bien pfff, spas réaliste! » pis finalement après s’être prit deux trois bons films du genre dans les dents, t’en viens a regretter d’avoir un jour pensé ca 😀

  7. Si les enfants qui meurent bêtement/pour rien à la King te plaisent, lis donc Cujo. Et essaie de ne pas te taper la tête dans le mur en le refermant ! 😉

  8. ayè, j’ai le cafard…
    Quand j’ai lu le titre j’ai tout de suite pensé à The Descent, j’avais détesté, les autres films je ne les ai pas vu et en plus j’ai failli acheté ce we l’orphelinat d’occaz, ben heureusement que je l’ai redéposé dans le bac… Je déteste encore plus les films où les enfants meurent à cause de leurs parents… Je sais déjà quels films ne pas aller regarder.

  9. J’en ai vus aucun et j’ai tout lu car je suis une grosse froussarde et que je ne regarderai JAMAIS ces films (sauf Seven, mais c’est pas un film d’horreur)(rien à voir avec l’Orphelinat qui va potentiellement m’empêcher de dormir juste à cause de la photo (une froussarde, vous dis-je!))

    Alors merci pour ce genre d’article, ils me permettent de connaitre la fin de ces films, et ainsi de me faire des frissons tandis que je suis au chaud au travail 😛

    Le résumé de l’Orphelinat fout le cafard à lui tout seul, j’imagine même pas quand on voit le film…….

  10. Eden Lake.

    Un film qui m’a profondément traumatisée. Non pas pour son grand degré d’horreur, mais par son réalisme qui nous fiches la trouille. Perso, finis les week-ends camping en amoureux dans des endroits paumés même si le décor est magnifique.
    Ce couple auquel on s’identifie forcément va vivre la chose qui quand on aime vraiment et sincèrement nous horrifie. Les scènes de torture sont absolument horrible, et, je me suis mise à la place de l’héroïne qui y voyait l’homme de sa vie se faire tailladé par une bande de jeunes pas forcément volontaire dans l’acte. J’y voyait bien évidemment mon petit ami et j’en ai presque pleuré. Quand au jeune, quand on voit la violence aujourd’hui qui sévit à certains endroits, on se dit que tout ce qu’il c’est passé dans le film pourrait réellement arrivé. Alors ça fait vraiment peur.
    A la fin j’étais vraiment triste, vraiment touchée et en colère. Mon copain lui aussi était en colère. C’est un film qui -surtout si vous êtes en couple- ne vous laisse pas indifférent.

  11. Moi j’ai trouvé la fin de « Twilight 3 » très émouvante.
    … Nan j’déconne.

    Dans le genre « fin glauque », « Dread » est pas mal non plus. (Oui, je ressors les films chroniqués pour montrer que je suis une lectrice fidèle =p )
    Mais alors « L’Orphelinat », c’est le number one, et pas seulement à cause du gosse avec son sac à patate sur la tête ou la scène du un deux trois soleil, on se prend tellement une grosse claque à la fin, impossible de s’en remettre.

  12. Tiens, c’est pas trop dans le sujet mais en parlant de « fin qui tue », ça me fait penser à « Marble Hornets », la mini-série sur youtube et twitter, est-ce tu connais?

    La fin de leur première « saison » (apparemment, il va y avoir une suite mais je me demande si je vais la regarder vu l’état dans lequel j’étais après avoir vu les vidéos) est assez énorme aussi. C’est pas triste MAIS ARF j’étais pas loin d’allumer toutes les lumières chez moi et de me planquer sous ma couette, en position foetale.
    Ce truc est diabolique.

  13. Le coup du « Je suis sauvééééé ! …Ah attends, non », ça me fait méchamment penser à Buried… Voilà j’ai fait ma part de spoilage, haïssez-moi 🙂

  14. Complètement d’accord avec Zoé. Si tu veu vraiment foncer dans le mur, regarde Eden Lake.
    Après avoir vu ce films, je voulais prendre une mitraillette et de tuer tous les cons qui traînent en bas de chez moi.
    C’est un des films à voir ABSOLUMENT.

  15. Ok c’est pas des films d’horreur, mais ils m’ont déprimé à mort quand même (les films d’horreur je ne peux pas supporter, vraiment) : « The Virgin Suicides », allez, avouez quand même. Sinon, dans le cinéma espagnol comme « L’Orphelinat », mais dans un autre registre « Le Labyrinthe de Pan ». Une claque ce film.

  16. je suis assez d’accord au niveau de l’orphelinat, la fin…. donne envie de se suicider et de hurler sur cette bonne femme qui a laissé crever son gamin (bon c’est pas complètement de sa faute il est vrai)
    mais comme film « badant » a souhait, il y a « martyrs » de Pascal Laugier dont la fin est…. je sais même pas comment décrire , en fait tout le film est horrible =)
    en lisant vos commentaires, j’espère bien voir Eden lake (honte a moi je ne l’ai pas vu), par contre buried… vue la fin annoncée je ne pense pas

  17. Je trouve que la fin de REC est pas mal : en même temps on pense pas assez aux grands mères (ou quelque soit ce truc) enfermés dans leurs greniers avec des monstres et des couteaux, la morale du truc, pour moi, c’est que finalement les voisins on s’en fout pas besoin d’aller les voir surtout quand la porte est scellée et barrée par des croix !

  18. JE VOUS DETESTE TOUS D’AVOIR (un peu) SPOILE BURIED. Voilà.

    Je pensais à ces films justement en lisant ton titre et ô surprise je les y retrouve tous ! La Nuit des Morts Vivants, la fin est juste horrible j’ai eu envie de m’arracher les cheveux en hurlant quoi.. J’étais amoureuse du gars aussi en plus.. Quelle vie.

  19. …Le Tombeau des Lucioles…
    Dans le genre fin déprimante, je crois que c’est le pire truc que j’ai jamais vu…

    D’ailleurs ça reste une blague entre amis…
    « -Tiens, si on se faisait un film? Un truc léger, marrant..
    -ah ouai tiens ! Le tombeau des lucioles!
    -…parfait. »

  20. Ces fins où il y a un soupçon d’espoir quelques minutes avant, ce sont les pires. Eden Lake, pareil, j’avais ce sentiment de colère, pour d’autres comme The Myst, Buried, Ils, c’était plus de la désolation… Oh désespoir !
    Enfin, ces fins fonctionnent tellement bien.
    Il y a le film Les Autres, qui est pas mal aussi dans le genre fin qui fout le cafard.

    Tiens, ça me fait penser à un court-métrage aussi qui m’avait marqué, je me souviendrais toujours de cette fin horrible, ça s’appelle The Ten Steps :

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  22. ben, je dois être un monstre mais j’ai vu tous ces films et franchement je trouve que the mist (et les aytres) n’ont rien de si terribles, peut être que le fait de savoir qu’on voit un film d’horreur fait qu’on se prépare à tout met en condition et laisse passer des énormités assez facilement, sans broncher car on est prévenu : le film sera « horrible ». Par contre dès que c’est plus subtil je suis traumatisé : la fin du film brazil additionné de la musique donne l’impression que le soleil, la vie et l’espoir ne se levera plus jamais.

  23. The Mist… Je crois que c’est un des films qui m’a le plus enthousiasmé ! Je dois avouer que je n’ai pas été bluffé comme ça depuis un certain temps… A tel point que je conserve précieusement ce film et ceci uniquement pour les 4 dernière minutes… On ne fera jamais aussi belle fin lovecraftienne *soupirs*
    C’est pourquoi je conseille vivement toute adaptation vidéoludique de cette merveilleuse personne comme Dagon par exemple. J’en garde un souvenir assez flou, la seule chose qui reste ancrée en moi à l’évocation de ce mot est une sensation malsaine.
    J’ose avouer que seule La nuit des morts vivants m’est inconnue, pourrai-je ressentir ce désespoir encore une fois ? J’en salive d’avance…

  24. je plussoie pour pas mal de films cités: Requiem for a dream, Silent Hill, Se7en, Pan, Eden Lake, et surtout The Mist, et surtout surtout Le Tombeau des Lucioles qui m’a vraiment donné envie de crever

  25. -Jaws (phobie des requins et même si je sais que c’est pas un vrai, ca a quand même été responsable d’une belle crise de tétanie.)
    -Le Labyrinthe de Pan …
    – Balada Triste …

    The Descent je l’ai trouvé abusé, la pauvre petite blonde qui se transforme en Xena la guerrière,qui sortant de son marais de restes humains et de carcasse puantes, n’hésite pas à démonter son ex pote pour une histoire de mec. Perso si je suis coincée sous terre, même si c’est Marine Le Pen qui est coincée avec moi, je me soucie plus de comment je vais faire pour sortir que de comment la tuer…

  26. La nuit des morts-vivants… Vu en vhs tout gamin, mon premier film d’horreur (merci papa d’en avoir toi non plus rien à f***** des restrictions d’âge !)

    Premier film qui m’a appris que non, c’est pas parce qu’on les voit survivre pendant 1h30 qu’ils vont forcément s’en sortir!

    (Quant à The Mist.. Mais bordel quel con ! mais quel con!)

  27. L’orphelinat … Déjà, c’est produit par Del Toro donc +1
    Il y a la fille de Charlie Chaplin qui joue dans le film, ça, c’est quand même la graaaaaande classe ! Le twist ending , les décors, les acteurs, les personnages … Ce film fout une grande claque !

  28. The Woman, cet ovni étrange et vraiment, mais alors vraiment bizarre… Quand j’ai lu deux trois trucs dessus je me suis dit, il faut que je le voie… Sauf que c’était pas aussi bien que je l’aurais imaginé. La toute fin est surprenante, et amorale à souhait. On aime ou pas mais vu le reste du film, enfin voilà quoi…

  29. AH je dois admettre que The Mist fut mon premier film d’horreur. Grave erreur, il est bien trop puissant et anxiogène pour des débutants ! ca m’avait bouleversé la fin du film et depuis je me méfie de la brume comme de la peste. La pire combo angoissante est d’être dans la forêt un jour de brume quand le soir arrive… surtout dans les Vosges. expérience jamais refaite depuis tellement je me sentais oppressé ! Et The Descent est un joli cas de traumatisme jamais guéri. depuis je refuse de faire de la spéléo, que va-t-on y trouver HEING ? Et la beauté suprême de l’instant c’est quand la lumière de la lampe que tu viens d’allumer grille juste après avoir vu le film et que tu dois remonter; YEAH \o/. pas dormi de la nuit…
    En revanche L’Orphelinat ne m’a pas fait la même impression. Pas d’angoisse particulière. Je préfère flipper ma race devant Don’t be afraid the Dark 🙂

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